Pour permettre des débats de qualité et respectueux, les prises de parole obéissent à certaines règles élémentaires et suivent un certain formalisme.

Interventions formelles

La parole est toujours distribuée et modérée par la présidence. Personne ne la prend spontanément ni ne répond directement à des interpellations d’une autre personne ou
du Conseil synodal.

  • Les membres du Synode s’expriment debout, depuis leur place.
    o Ils s’identifient avant de parler, surtout en début de législature.
    o Ils parlent distinctement dans le micro.
  • Les interventions commencent toujours par « Monsieur ou Madame la présidente,
    Mesdames et Messieurs ou chers frères et soeurs, … »
  • Le statut de l’intervention est précisé, ce qui la clarifie. (S’agit-il d’une proposition de décision, d’un dépôt d’amendement, d’un sous-amendement, d’une question, d’un voeu, d’une motion d’ordre, etc. ?).
  • Les interventions sont plus percutantes si elles sont concises et vont à l’essentiel.
  • Les membres des commissions sont assis au premier rang afin de pouvoir se concerter et pour faciliter leurs interventions. Celles-ci peuvent être plus nombreuses que celles des autres membres du Synode.

Interventions respectueuses

Même dans les débats musclés où des idées très opposées sont discutées, on se rappellera que le Synode veille à renforcer l’unité et la cohésion de l’EERV : on peut attaquer les idées, mais jamais les personnes !

Au besoin, la présidence n’hésitera pas à recadrer le débat.

En outre, lors des interventions, il convient de ne pas faire état d’informations à caractère confidentiel ou personnel et de veiller à la protection de la sphère privée.

Les membres ayant plusieurs « casquettes » et engagés à divers niveaux de l’EERV respectent le devoir de discrétion entre les différents cercles d’engagement (secret de fonction).

Interventions pertinentes

Chacune et chacun est renvoyé à son propre discernement. Ainsi, avant de prendre la parole, il se demandera si son intervention est nécessaire pour faire avancer le débat, si elle apporte un élément nouveau qui a sa pertinence.

Si cela ne lui semble pas le cas, mieux vaudra avoir la sagesse et l’humilité de se taire… En effet, les arguments répétés s’émoussent et ne font pas mouche !

Selon les sessions, il peut également être profitable de concentrer ses interventions sur l’un ou l’autre point de l’ordre du jour et renoncer à intervenir sur tous les autres points. Les interventions de la personne « qui la ramène tout le temps » perdent en crédit et en efficacité. Pire, elles finissent par agacer.

Rappelons enfin que, par objet, la présidence peut mettre en attente l’intervention d’une personne qui se serait déjà exprimée auparavant jusqu’à ce que la parole ne soit plus
demandée.


Pensée du jour

Genèse 50,15-26

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