La parole est donnée en premier au Conseil synodal et, le cas échéant, à la commission concernée. Elle est ensuite accordée au Synode dans l’ordre des demandes.
Attention : en principe, une personne ne peut pas l’obtenir une deuxième fois tant qu’un autre membre du Synode qui a demandé la parole ne s’est pas encore exprimé. Cette restriction ne s’applique ni aux membres de la commission ad hoc ni à ceux du Conseil synodal.
Le président peut intervenir pour limiter le temps de parole ou ramener à la question l’orateur qui s’en écarte.
Ce mode de faire, appliqué pour chaque objet, permet de distribuer équitablement la parole entre ceux qui la demandent, d’éviter qu’un délégué monopolise la parole ou qu’un « ping-pong » verbal s’instaure entre deux membres ou avec le Conseil synodal.
Issue des débats
A la fin des débats, le Synode peut :
- Exprimer un voeu (lequel n’est pas contraignant pour le Conseil synodal)
- Se prononcer sur un postulat ou une motion (selon la logique propre à ces deux instruments parlementaires)
- Prendre une décision ou adopter une résolution.
Les issues des débats sont répertoriées et figurent sur le Cloud de l’EERV.
Qualité de la formulation d’une décision
- La concision. Un texte long ou emberlificoté est difficile à discuter en plénum.
- La clarté. L’objectif de la décision doit être explicite.
- La précision. L’instance à qui s’adresse la décision – en principe le Conseil synodal - doit être identifiée. Si des délais sont envisagés, ils sont indiqués et réalistes.
Distinction entre décision et résolution
Une résolution porte sur un objet à caractère réglementaire ou devant faire l’objet d’une directive.
C’est une décision à caractère pérenne.