Autorité exécutive de l’Eglise réformée vaudoise, le Conseil synodal est composé de sept personnes (quatre laïques et trois ministres, dont au minimum deux pasteurs) élues normalement pour toute la durée d’une législature et dont le mandat est renouvelable.

Présentation générale

Le Conseil synodal assume collégialement l’autorité exécutive de l’EERV, à savoir les responsabilités qui lui sont confiées par les dispositions légales et réglementaires ainsi que par le Synode qui l’élit. En ce qui concerne la direction de l’EERV, les membres du Conseil synodal se répartissent les fonctions de président, de vice-président et de trésorier ainsi que la responsabilité des services et offices cantonaux, des lieux phares, des Missions communes et celle du lien avec les Régions. 
A chaque dicastère sont liées des relations extérieures avec diverses institutions.

Les tâches de chaque membre du Conseil synodal dans son dicastère sont assumées dans un cadre défini par le ollège.
S'organisant librement, le Conseil synodal peut modifier la répartition des dicastères en cours de législature.


Le Conseil synodal assume les relations de l'EERV qu’il représente :

  • à l'interne, en particulier avec les Conseils régionaux,
  • dans les relations oecuméniques (en particulier pour les Missions communes)
  • avec les Eglises romandes (CER) + l’Eglise suisse (EERS)
  • avec des institutions proches de l'EERV,
  • avec l'Etat,
  • avec les autres communautés religieuses (dialogue interreligieux),
  • avec la société en général.

La présence d'un membre du Conseil synodal lors d'événements ou de manifestations fait l'objet d'une répartition entre les membres du Conseil synodal (par exemple : installations des
ministres, assemblées régionales, préparations des séances du Synode, etc.).
Le Conseil synodal est présent lors des sessions du Synode.

Vocation

  • L'engagement d'une conseillère ou d’un conseiller synodal est ancré dans la foi en Jésus-Christ, Seigneur de l'Eglise.
  • Cet engagement est vécu comme un service dans l’EERV, conformément aux Principes constitutifs.
  • Cet engagement requiert la reconnaissance et le respect des processus institutionnels existants, ainsi qu’un investissement personnel prioritaire.
  • L’inscription en tant que réformée ou réformé au Registre cantonal des habitants (RCH) est nécessaire.

Fonction

En tant que membre du Conseil synodal, une conseillère ou un conseiller est appelé à :

  • participer aux séances plénières,
  • à travailler de manière collégiale et à travailler en équipe,
  • assumer la responsabilité des dicastères et des dossiers dont il est répondant,
  • représenter l’EERV, négocier, tisser des réseaux, tant à l'interne qu'à l'externe de l'EERV.
  • Connaissance de l’EERV (niveaux local, régional, synodal) en lien avec un ou des
    engagements concrets.
  • Connaissances générales des institutions vaudoises.
  • Capacité personnelle de direction (planification, stratégie, communication, gestion des ressources humaines et financières, etc.).
  • Esprit de synthèse et d'ouverture, vision globale, intérêt pour les problématiques de société, capacité à saisir les enjeux d'une Eglise réformée cantonale dans le contexte actuel
    de sécularisation.
  • Ouverture à la recherche de solutions dans un esprit de coopération et de bienveillance.
  • Capacité et goût pour les contacts et les relations avec des milieux très variés.
  • Disponibilité importante (séances le soir, le week-end, avec de nombreux déplacements).
  • Aisance avec les outils bureautiques (mails, Word, PowerPoint, Excel).
  • Capacité à s’intégrer dans une équipe de direction, à rechercher des consensus, à cultiver la loyauté face aux décisions prises par le collège, à se conformer aux règles internes au
    Conseil synodal.
  • Bonnes connaissances de la comptabilité et de la finance, ainsi que de l’informatique de gestion (dans l’idéal, maîtrise de ces matières).
  • Expériences diverses dans la direction d’organismes (fondations, associations ou entreprises à but social) fonctionnant de manière similaire à l’EERV.
  • Capacité à maîtriser les processus standards de la gestion d’une institution (finances, informatique, logistique en général) et à effectuer les liens entre les différents aspects de
    celle-ci.
  • Bonne connaissance des rouages étatiques, en particulier vaudois.

Charge

  • Séance hebdomadaire du Conseil synodal (actuellement le mardi matin). 
    La séance est précédée de l'étude personnelle des documents reçus en amont (temps requis entre 2h et 5h, selon les séances).
  • Le coeur du travail consiste en des rencontres, des séances de travail, des représentations, des rendez-vous (entre 3 et 10 par semaine environ, selon les dicastères et le taux d'engagement).
  • Préparation et suivi des dossiers stratégiques (élaboration et rédaction de mandats, de rapports, de projets, de notes au CS, etc.).
  • Suivi de la correspondance (entre 10 et 20 mails par jour selon les fonctions ; près de 10 courriers écrits par mois à l'adresse de l’ensemble du CS).
  • Nombreux déplacements.
  • Flexibilité et disponibilité requises également en soirée et le week-end.
    Un secrétariat est à disposition des membres du Conseil synodal.

Taux d’engagement

Selon les décisions du Synode prises en mars 2009, le temps d'engagement salarié d'un membre du Conseil synodal est de 40 % minimum (le Conseil synodal disposant en tout de 3,5
EPT à partager en 7).
De fait, il faut souligner que les membres du Conseil synodal occupent une fonction de cadre et que la charge réelle de l’ensemble des membres peut ponctuellement être supérieure au taux
de travail rétribué et qu'elle est variable dans le courant de l’année, ce qui permet une certaine souplesse, mais nécessite une forte disponibilité.

Pensée du jour

Le pur et l’impur… comme toujours! (Marc 7,1-8)

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