Psaume 8
2022-06-12
O Seigneur, notre Dieu, quelle majesté ton nom, plus éclatante que le ciel! Par la bouche des tout-petits, tu fondes une force qui impose silence à l’ennemi revanchard. Cette louange du Nouvel An juif nous fait gravir l’escalier de la vie: le nourrisson (v. 2a) ne peut que demander par ses cris et recevoir dans des gazouillis de plaisir. En grandissant, l’humain s’interroge et s’étonne, faible roseau, mais roseau pensant… Les 1re et 3e marches évoquent l’homme et son besoin de nourriture, de sens. La 2e nous révèle un Dieu amoureux: il fait de nous des princes – des «premiers» (v. 6). Son Nom est grand et fait grandir les nôtres: «Je dis vos noms quand je prie» (Ep 1,16). «Père!»: ce Nom contient toute la grammaire de la confiance, de l’adoration et d’une attente qui ne croise ni ne baisse les bras. Ce qui monte en ce jour et toujours, ce sont nos intercessions les uns pour les autres; l’Ascension de la foi arrime nos noms à celui du Fils, nos misères à sa gloire. Il est monté avec la prière de l’humanité, ouvrant le chemin à ce qui doit descendre: l’Esprit de Pentecôte.
Prière:
Echo dans les textes de ce dimanche «Lorsqu’il viendra, l’Esprit de vérité... vous communiquera tout ce qui doit venir.» (Jn 16,12-15) «Nous mettons notre fierté dans l’espérance, et même dans nos détresses, lesquelles produisent d’abord la persévérance, puis celle-ci la fidélité éprouvée…» (Rm 5,1-5) Cantique «PsC» n° 365; «Alléluia» n° 41-12
