Psaume 32
2022-06-19
Bonheur de l’humain dont l’Eternel ne retient pas la faute! Tant que je la taisais, mes os criaient à ma place. Sur moi pesait ta main, Seigneur, et ma sève s’aigrissait… Demander pardon, reconnaître ses torts: des exercices d’humilité difficiles, parfois mortifiants… Ce conseil du Seigneur au v. 9: «Inutile de ruer dans les brancards, fier cheval, ou rustique mulet!»: les réactions de l’un et l’obstination de l’autre illustrent en effet le psychisme humain empêtré dans le péché. Joie de celui qui, après s’être beaucoup camouflé et retranché dans le déni, a cédé et reconnu sa faute devant Dieu. Pensons à l’adultère aggravé de meurtre commis par David (2 S 11), qui s’en est tardivement reconnu coupable… Que le pécheur confesse sa faute et assume sa responsabilité: le pardon intervient, rétablissant la relation avec Dieu. «Déchargés» d’un «poids» (v. 5), nous repartons de l’avant. Que nos lèvres s’ouvrent pour parler à Dieu de choses que nous aimerions taire. Qu’il nous éclaire sur les péchés collectifs de groupes humains dont nous sommes membres, devenant solidairement responsables de déséquilibres et de violences dans le monde.
Prière:
Echo dans les textes de ce dimanche «Avec le Christ, je suis fixé à la croix: ce n’est plus moi qui vis, mais Christ qui vit en moi.» (Ga 2,19-21) «Si les nombreux péchés de cette femme sont pardonnés, c’est à cause de son grand amour.» (Lc 7,36-50) Cantique «PsC» n° 399; «Alléluia» n° 54-15