Psaume 22,1-21

2023-11-05

Lire le texte
 

Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? Pourtant tu es saint, toi qui habites les hymnes d’Israël! Ne sois pas loin: l’angoisse est proche et je n’ai personne pour m’aider. La distance se creuse entre le salut que ta Parole annonce et mes rugissements. M’abandonnes-tu vraiment? Pourtant, tu habites les lieux saints que nous fréquentons, présent jusqu’en notre bouche par les cantiques célébrant la foi de nos pères et les réponses que tu leur apportais. «Mais moi je suis un ver et non un homme» (v. 7). Le ver rampe dans la mort, y loge et s’en nourrit: symbole de l’impureté. Piètre image que le psalmiste se fait de lui-même, abaissé jusqu’à raz terre par les moqueries et sarcasmes de son entourage: «Eau qui se répand, cire qui fond, vigueur qui sèche, ballot qu’on balance: éliminez cet être passif et sidéré!» Le psalmiste évoque sa naissance (vv. 10-11) comme la première intervention libératrice de Dieu à son égard, un «bis» de la création du monde. Il invite son Créateur à se faire aussi proche que ses adversaires sont menaçants, ces animaux armés de cornes et de griffes jusqu’aux dents. Comme tout orage, le découragement passe: vive la marche sous un ciel rasséréné!

 

Prière:  

Echo dans les textes de ce dimanche «Heureux êtes-vous lorsque l’on vous insulte, que l’on vous persécute…, car votre récompense est grande dans les cieux.» (Mt 5,1-12) «Toi, cependant, sois sobre en tout, supporte la souffrance, remplis ton ministère.» (2 Tm 4,1-5) Cantique «PsC» n° 397; «Alléluia» n° 35-22