Cauchemar (Job 1,13-22)
2023-10-31
A l’assemblée céleste succède l’assemblée des enfants de Job. C’est alors que tout bascule et que le conte vire à la catastrophe. Quatre messagers se succèdent, porteurs de mauvaises nouvelles. Job a tout perdu. Il est nu devant Dieu. Dans l’épreuve, il fait preuve d’un stoïcisme qui dépasse l’entendement. Une fois les gestes de deuil accomplis, c’est dans la posture de l’adorant qu’il loue Dieu, reconnaissant par là sa souveraineté sur tout ce qu’il advient. L’attitude de Job face à l’annonce du malheur questionne. Pour ma part, j’oscille entre l’admiration la plus totale et l’incompréhension. Si avec Job l’on pense que la prospérité est un don de Dieu et donc qu’il est libre de reprendre ce qu’il a donné, la question de savoir s’il faut, si l’on peut louer Dieu quand le malheur est là reste ouverte. Job est atteint par la tragédie qui le frappe de plein fouet, les gestes de deuil en témoignent, mais il ne dévie pas de sa ligne d’homme croyant et intègre. Il ne remet pas en cause sa fidélité à Dieu. Il prend acte de ce qui lui arrive et ne se détourne pas de Dieu.
Dominique Giauque Gagnebin
Prière:
Seigneur, quand le malheur frappe, que ta présence se fait absence, que je ne me détourne pas de toi. Enseigne-moi le chemin de la confiance malgré tout.