Ah que nous veux-tu, Jésus de Nazareth? Tu es venu pour nous perdre. Je sais qui tu es: le saint de Dieu. (Luc 4,31-37 (v. 34))

2025-01-10

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Si les proches ne reconnaissent pas Jésus (voir méditation du 9 janvier), ses ennemis le confessent avec justesse comme le Messie. De tout temps, ce sont nos ennemis qui nous connaissent le mieux. Dans tout combat, bien connaître son adversaire est primordial. Je suis toujours étonné que les démons ne se trompent pas sur l'identité de Jésus. C'est pourtant logique et normal. Cela manifeste que deux puissances s'opposent et combattent sur le même ring. Or, dans ce combat de gladiateurs, combat à mort - «Tu es venu pour nous perdre» - une chose pourtant étonne le narrateur: Jésus vainc par sa puissance, mais sans mettre KO l'adversaire: «Le démon sortit de lui sans lui faire de mal». Jésus ne gagne pas en abattant l'autre, mais en le délivrant de lui-même, il le terrasse, mais ne le massacre pas, le met au sol, mais lui permet de se relever. Comme on le dit en Eglise: Jésus combat le péché, le réduit à néant, mais ne tue pas le pécheur. Telle est la grâce! Ma foi, c'est rassurant pour nous aussi! N'est-ce pas?

Pascal Hubscher

Lectures : All 34-771 - Psaume 24

Prière:(format pdf)  

Strophe d'un cantique: Jésus sort de la tombe, il vit, ii est vainqueur. Enfin la mort succombe devant le seul Seigneur. Chrétiens, chantons sa gloire, célébrons sa grandeur, Saluons la victoire du Christ libérateur.