Quand un fils nous est donné (Galates 4,1-7)
2022-05-30
Donna Leon, auteure américaine de romans policiers, nous plonge dans l’ambiance lagunaire de Venise. Gonzalo, un aristocrate fortuné et âgé, entreprend des démarches pour adopter un fils. Il s’agit d’un jeune adulte qui évolue dans les milieux, pas toujours reluisants, des marchands d’art. Si la démarche d’adoption aboutit, le «fils» héritera à lui tout seul de la fortune colossale de Gonzalo. Mais voilà qu’une autre héritière potentielle surgit. Qu’à cela ne tienne, le «fils» s’empressera de l’éliminer en la tuant dans une luxueuse chambre d’hôtel. Nous ignorons si Paul aurait apprécié la lecture d’un tel polar. Dans tous les cas, il nous conduit dans les milieux des Galates… pas toujours très reluisants. Paul parle d’un héritage certain pour quiconque croit: «Tu n’es donc plus esclave, mais fils; et, comme fils, tu es aussi héritier.» C’est avec les mots de la tendresse que nous, filles et fils de Dieu, nous pouvons lui adresser des paroles de prière: «Abba». Le calcul ou l’arrière-pensée n’ont plus cours. Nous avons la certitude que, dans une relation authentique, nous sommes bénéficiaires de l’héritage.
Carmelo Catalfamo
Prière:
Merci, mon Dieu, de nous avoir créés avec le besoin de te chercher. C’est avec la spontanéité des enfants que nous pouvons saisir ta main et avancer avec toi dans la confiance.