Psaume 23

2022-11-20

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Le Seigneur règle l’allure de mes pas: sans précipiter je les déroule… Il m’incite à des pauses régulières, me pourvoit d’images paisibles qui me rétablissent en sérénité. Universellement aimé, ce psaume qu’ouvre cette jolie paraphrase japonaise chante la sollicitude de Dieu pour son fidèle. Dès la naissance, notre vie se construit autour de frustrations innombrables. Suis-je sincère en disant: «Je ne manque de rien»? Thérèse d’Avila, que la vie n’a pas épargnée, répétait: «Si j’ai Dieu, j’ai tout: rien ne me manque!» Ce dernier dimanche de l’année liturgique célèbre le Christ Roi de l’univers, recourant à l’image, toute humble pourtant, d’un berger attentif au troupeau qu’il couvre de sa tendresse. Pour local qu’il soit, le dévouement est la clé miraculeuse de l’amour universel. La houlette qui guide et le bâton qui défend s’unissent dans le bois de la Croix qui domine le monde, faisant du Berger conducteur l’Agneau sacrifié pour tous. La table festive que cet «Hôte magnifique» déploie entre le fidèle et ses ennemis – provocation? – manifeste la surabondance de sa bonté. Nous voici «plus que vainqueurs» (Rm 8)!

Prière:  

Echo dans les textes de ce dimanche «Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. – Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis, lui répondit Jésus.» (Lc 12,35-43) «Car Dieu a voulu que dans le Christ toute chose ait son accomplissement total.» (Col 1,12-20) Cantique «PsC» n° 387; «Alléluia» n° 12-03