Proverbes 17,22
2024-11-24
Un cœur joyeux est un bon remède, mais un esprit abattu dessèche les os! Lorsque j’étais petit, mes parents me racontaient l’histoire de cet homme à qui les médecins avaient donné un verdict sans appel. Au seuil de sa mort, il alla alors s’acheter la collection complète des Buster Keaton, Charlie Chaplin et Laurel et Hardy, s’enferma chez lui, et rit tant et si bien qu’il guérit pleinement de son cancer. Si cette histoire ressemble clairement à une légende, elle incarne cependant une idée très répandue et admise des médecins: le moral, les sentiments et la vie intérieure d’un malade ont une place considérable dans le procédé de guérison. C’est peut-être pour cela que les nouvelles approches “holistiques“ de la médecine reconnaissent la juste valeur qu’ont les clowns et les aumôniers dans les hôpitaux. On peut y voir un procédé mécanique, chimique ou biologique, qui s’expliquerait avec des équations savantes très convaincantes pour une poignée d’experts. On peut aussi y voir cette part de mystère que Dieu a mis dans l’humain lorsqu’il nous créa, pour que nous n’oubliions pas que la vie est plus que le corps, et que la première chose qui mérite notre attention, c’est la santé de notre esprit.
Martin Nouis
Prière:
Père, apprends-moi à cultiver un cœur joyeux, à habituer mon regard à relever ce qui est beau et bon, à savoir rire et me réjouir, et à ne pas désespérer. Cantique «PsC» n° 21; «Alléluia» n° 12-07