On écrit sur les murs… (Daniel 5,17-6,1)

2024-10-29

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Une main mystérieuse a été envoyée et un texte incompréhensible a été écrit sur un mur. «On» a écrit sur le mur des paroles, mais celles-ci doivent être interprétées, décodées par Daniel pour que le roi puisse les comprendre. Du reste, ce roi, Belshassar, n’a pas compris grand-chose dans sa vie et il s’est cru suffisant et tout-puissant. Il n’a rien appris de la déchéance de son père Nabuchodonosor, et il a fait même pire que lui dans la profanation du butin des Hébreux. Le souverain est jugé par le Dieu qui a dans sa main son souffle. Et le jugement est sans appel, car le roi, malgré les injonctions à le faire, n’a pas honoré Dieu. Et pour cela et ses autres manquements, il va mourir. Il est bien aisé de juger le roi Belshassar. Oh, le roi stupide et méchant que voilà! Cependant, suis-je plus capable que lui d’apprendre des erreurs des autres? Je ne suis même pas toujours capable d’apprendre de mes propres erreurs. Et je m’étonne, je m’insurge, que l’humanité ne progresse pas. Plus tard, Jésus parlera de poutre et de paille… Ne jugeons pas si nous ne voulons pas être jugés… et alors, «on» n’écrira pas sur les murs que nos personnes ont été comptées et pesées.

Gwendoline Noël-Reguin

Prière:  

Eternel, tu m’accompagnes au quotidien. Fais que je ne me croie pas suffisante et toute-puissante, afin de laisser au Souffle la possibilité de transformer ma vie.