Jésus guérisseur ou sauveur? (Marc 1,29-34)

2024-01-08

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Après la synagogue, Jésus entre dans la maison de Simon et André, et on le découvre fréquenter tour à tour les lieux religieux et les lieux familiers. De quoi la fièvre de la belle-mère de Simon est-elle le symptôme? Est-elle tombée malade à la suite de l’annonce de la défection de son beau-fils, car qui va aller à la pêche? Est-elle en souci ou en colère pour la subsistance de sa famille? Voit-elle sa fille, l’épouse de Simon, dont Marc ne nous parle pas, être en pleine angoisse? Elle n’a pas le cœur à recevoir cet inconnu qui a tout chamboulé. Jésus s’approche d’elle; il se fait proche de cette femme, à l’image du royaume de Dieu concerné par nos réalités humaines. Il la fait lever, à savoir il la ressuscite, avec l’usage de ce verbe qui le concernera à l’aube d’un jour nouveau après sa mort en croix. Il la prend par la main, cette main qui touche les êtres par compassion et les guérit de leur mal. Et dans ce contact intime avec cette femme passe non seulement la guérison, mais aussi une adhésion, une compréhension nouvelle à ce qu’il ait, non plus un perturbateur, mais un homme de Dieu, qu’elle est maintenant prête à servir. Non pas servir comme une obligation faite aux femmes, mais comme une joie de le recevoir chez elle. Le rayonnement et la puissance de guérison de Jésus font comme une traînée de poudre, et voilà une foule de malades qui s’agglutinent devant la porte de Simon et André.

Laurence Mottier Cochet

Prière:  

Seigneur, fais-toi proche de nous, entre dans notre intimité et donne-nous part à ta Parole qui ressuscite et à ton toucher qui guérit.