Daniel 5,1-9

2024-10-27

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La provocation du roi Alors que le roi Nabuchodonosor faisait jusqu’à présent plutôt bonne figure, son fils Belshassar semble ici personnifier tout ce que Babylone deviendra dans les interprétations chrétiennes: la cité du péché, la Grande Prostituée, le symbole de la décadence et de la corruption, de l’orgueil des humains et de la folie des plus puissants. Le nouveau roi se distingue par ses excès et par son idolâtrie. Et il nous choque particulièrement par sa provocation envers le peuple juif, utilisant les trésors du Temple, volés à Jérusalem, pour ses beuveries. Mais son comportement provocateur est en fait rempli de fragilité; à l’apparition d’un premier signe, une main qui écrit, le roi se décompose. Il est tout à son tourment, étant dans le fond certainement bien conscient qu’il a des choses à se reprocher… Cette figure de roi semble d’ailleurs nous inviter directement à relire le rêve du colosse aux pieds d’argile, interprété par Daniel au chapitre 2! Déstabilisé par sa vision, Belshassar cherche à y répondre par les seuls moyens qu’il estime, tout à sa superficialité: en promettant richesse et pouvoir à celui qui saura l’aider. Mais c’est un homme qui répond à l’appel de Dieu et non aux sirènes de Babylone qui saura apporter une réponse.

Sara Schulthess

Prière:  

Seigneur, nous te demandons pardon, car souvent, nous t’oublions et nous ne regardons pas les signes que tu nous envoies pour nous faire changer. Cantique «PsC» n° 288; «Alléluia» n° 43-03