Au commencement est la parole... de reconnaissance (1 Thessaloniciens 1,1-10)

2021-11-15

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La lettre que l'apôtre Paul adresse avec ses acolytes à la toute jeune communauté de Thessalonique est, de manière unanime, reçue comme le texte écrit du Nouveau Testament le plus ancien qui nous soit parvenu, écrit à la charnière des années 50 depuis une autre ville grecque très cosmopolite, Corinthe. Deux choses retiennent ici mon attention: la première, c'est la reconnaissance enthousiaste exprimée à l'égard de ceux et de celles qui, avec leur foi assez neuve, s'engagent sans compter, à l'écho d'une parole qui les a touchés. Parce qu'ils ont reçu, ils donnent. Et les apôtres les en remercient chaleureusement. Et moi je me dis: combien de fois ai-je manqué de témoigner de cette simple, mais précieuse reconnaissance vis-à-vis de celles et de ceux qui s'investissaient? Le second élément, c'est un sourire des mots: les croyants et croyantes de Thessalonique sont félicités d'être de bons imitateurs... et des modèles inspirants. Pas des caméléons, non, mais littéralement de bons mimes et de bons... types. J'apprends de Paul que, pour être croyant, il s'agit (il suffit?), même dans les difficultés, de recevoir la Parole comme puissance de joie (en grec, un mot si proche de la grâce...), copiant ainsi Jésus et les apôtres, et que cela vaut pour exemple. Et moi je me dis: qu'est-ce qui, dans ma vie, témoigne de cette parole qui me relève au point d'en donner envie à autrui?

Blaise Menu

Prière:  

Souffle saint, merci pour la parole que tu imprimes en moi; je veux te laisser façonner l'espace de ta venue et m'ouvrir à ta joie.