Apocalypse 16,17-21 (Espérance que c’en est fini dans une colère de grêle)

2022-11-02

Lire le texte
 

Le septième et dernier ange porte l’expression de la dernière manifestation de la colère; il répand sa coupe dans les airs, et la voix de Dieu annonce que c’en est fait. Alors que Rome est au sommet de sa puissance et impose sa paix, l’auteur en dénonce la violence sous-jacente et annonce la débâcle. Les éclairs, les tremblements de terre et les grêlons énormes anéantissent tout sur leur passage. La grande cité, Babylone ou autrement dit Rome, est à terre, les pouvoirs sont réduits en poussière. Sur ce fond de désolation reste l’être humain qui blasphème, il n’a pas compris le sens de ce qui arrive ni n’a cherché en Dieu le secours possible. Trois fois dans ce chapitre, l’auteur le mentionne, cet être humain qui blasphème n’est pas aux côtés de ceux qui ont choisi de s’orienter à la suite du Christ et qui, en espérance déjà, vivent de cette victoire définitive sur le mal. J’aime à espérer qu’il demeure un appelé à la grâce, à la vie et que la triple mention de son blasphème retentit comme un appel à se retourner vers le Dieu qui de la mort fait jaillir la vie.

Aline Lasserre

Prière:  

Seigneur, quand le mal nous atterre, quand le malheur nous submerge ou quand la mort nous rejoint, parle-nous au plus profond de notre être et dis-nous la victoire du Christ maintenant déjà.