...et Jésus leur ordonna de ne dire à personne ce qui était arrivé. (Luc 8,40-56 "v. 56b")

2025-02-06

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Jeudi 6 février 2025

Pourquoi savons-nous ce que nous ne devrions pas savoir? Luc construit son évangile autrement que Marc, l'une de ses sources, et il n'est pas question ici de secret ou de regard à porter différemment sur Jésus à partir de la croix. Alors quoi? Pourquoi l'évangéliste transgresse-t-il ici l'ordre du maître sans vergogne, tandis qu'il simplifie les détails de ce récit reçu d'un autre? Là où deux destins féminins s'entremêlent, là où les autres, tous les autres se donnent le droit d'un regard qui assigne à la maladie ou à la mort avec une parole définitive, une parole dont on ne revient pas, Jésus brise cette fatalité consentie pour dire une vie plus intense et relevante, pour protester contre une vie gâchée. N'y a-t-il pas là de quoi contrevenir et raconter à tue-tête? Manifestement oui. Quitte à rester stupéfaits et obnubilés par le miracle. Or il n'y a que deux paroles de Jésus: une quittance de foi et les mots d'un éveil. Chaque fois, une insurrection de la vie indocile.

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Lecture Psaume 47

Prière:  (format pdf)

Strophe d'un cantique: Tu es là, au cœur de nos vies, et c'est toi qui nous fais vivre; Tu es là au cœur de nos vies, bien vivant, ô Jésus-Christ! Dans le secret de nos tendresses, tu es là, Dans le matin de nos promesses, tu es là. ALL 47-19. 1