Sourde oreille? (Psaume 116,1-9)

2024-04-27

«Il m’entend quand j’appelle» (vv. 1-2) On ne peut pas toujours dire cela de nos proches! Si poignant que soit mon appel nourri d’une foi qui contrebalance le désespoir (vv. 5-6), il n’aboutit que par la grâce de celui qui l’entend et veut bien y réagir. Il ne détient pas cette «magie» à laquelle le clic informatique nous a habitués. C’est en Dieu seul que se trouve toute issue: de cette vérité le psalmiste témoigne à chaud. Et moi, ai-je une oreille pour le Seigneur? Peut-il dire de moi: «Il m’entend quand je l’appelle?» Par son Fils et ses envoyés, lui aussi crie A nous! Le psalmiste évoque un passage difficile de sa vie, habité de supplications, mais aussi d’une certitude qui vient de la foi, de l’encouragement que le Saint-Esprit souffle à l’oreille du psalmiste. Le tout conclu par un engagement pour le futur. «Retrouve ton repos, mon âme, car le Seigneur t’a fait du bien» (v. 7). La souffrance que le croyant vit et exprime devant le Seigneur se révèle, plus tard, être une bénédiction, la redécouverte d’une communion dont il ne donnait pourtant pas cher (v. 3).

Hugo Baier

Prière:  

Oh! parle-moi, Seigneur, ton serviteur écoute: Serviteur je suis, serviteur je veux être pour marcher sur ta route tous les jours et chaque nuit. (Alléluia 22-04)