Question de confiance… (Actes 11,27-30)

2024-08-26

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Si les communautés chrétiennes essaiment de par le monde, il ne faut pas qu’elles oublient ceux qui sont restés en Judée, là où tout a commencé, tout comme ces mêmes frères, comme on l’a lu dans les passages précédents, qui continuent de se préoccuper de ce qui se passe au loin. D’une part, parce que chaque communauté qui se reconnaît du Christ est une pièce de l’ensemble, reliée par sa foi et la bonne nouvelle à partager. D’autre part, aussi parce qu’il s’agit de se montrer uni face à l’adversité… Le spectre d’une famine prochaine va être l’occasion d’exprimer ce lien et cette solidarité. L’appel semble avoir été entendu. Les disciples d’Antioche décident d’envoyer de l’aide, “chacun selon ses moyens”. Cela suppose une bonne part de confiance. Confiance en la parole du prophète qui a prédit l’événement, en la fidélité de Dieu qui les a avertis, envers Paul et Barnabas à qui on confie ses biens, envers les anciens qui seront chargés de les distribuer équitablement… Quand je réfléchis aux fois où j’ai eu moi-même l’occasion de faire des dons, je me dis qu’il s’agit aussi de lâcher prise, face à ses propres besoins. Quand je décide un geste de solidarité, est-ce que je le fais seulement par devoir, ou est-ce que je reste dans cet esprit de confiance?

Séverine Schlüter

Prière:  

Seigneur, quand je donne de moi-même, j’aimerais me dire que les biens dont je me sépare ne me manqueront pas, car Dieu continuera de prendre soin de moi, et que je pourrai compter sur d’autres également quand j’en aurai le besoin.