Puis il bénit l’assemblée (1 Rois 8,54-61)
2024-09-07
C’est à genoux devant Dieu que Salomon s’est laissé bénir, avant de bénir la foule, fortifié par la bénédiction qu’il avait reçue. Que Dieu tienne sa promesse, que nous y restions aussi intègres et fidèles, d’âge en âge. Quand nous voyons aujourd’hui la perte rapide du nombre de membres de nos Eglises, nous risquons de nous laisser entraîner à abandonner notre foi. Mais nous pouvons aussi résister, et aller de l’avant avec confiance. Si Dieu a été fidèle jusqu’à présent, pourquoi nous abandonnerait-il maintenant? Les uns les autres, la force nous la recevons chaque jour de Dieu. Se laisser bénir et s’encourager les uns les autres: c’est le cadeau de la communauté des croyants. La bénédiction questionne et effraie parfois, mais elle attire aussi, et Elisabeth Parmentier a écrit un très beau livre sur ce thème: cet étrange désir d’être béni. Et je cite: «La Bible se donne pour tâche d’être une bénédiction. Une bénédiction consciente de la finitude, mais aussi de la responsabilité de n’être qu’un petit être humain, une minuscule cellule dans le tissu de l’univers et pourtant posée à une place où elle peut être féconde.» Ainsi, la bénédiction de Salomon ce jour, et toutes celles données en Eglise, demain dans les célébrations.
Delphine Collaud
Prière:
Seigneur, viens nous bénir et nous donner en bénédiction pour d’autres.
