Marc 6,30-44
2024-07-14
Etre un bon berger Jésus constate que la foule ressemble à des brebis sans berger. Lui et ses disciples vont en prendre soin. Il y a un contraste avec le texte précédent qui montre le comportement décadent de ceux qui devraient être les bergers du peuple. Jésus est «pris aux entrailles», ému de compassion par cette foule. Sa première réaction est d’enseigner et de donner sens à la vie des personnes présentes. Dans la même logique que l’envoi en mission, Jésus continue de responsabiliser ses disciples: «donnez-leur vous-mêmes à manger», dit-il. A l’image de son maître, l’Eglise est appelée à se laisser toucher par les personnes et les situations qu’elle rencontre. Elle est invitée à donner ce qu’elle a. Cela signifie à la fois partager son espérance et aussi prendre soin, donner à manger. De cette attitude du Christ et de ses disciples va naître une abondance donnée par Dieu. On peut s’interroger sur l’événement lui-même: est-ce un miracle du partage, de l’accueil du Christ, une multiplication extraordinaire? Ce que le texte souligne, c’est qu’on fait des choses extraordinaires quand on donne tout ce qu’on a à Dieu. Il y a une générosité, une abondance dans ce texte. Avec les restes, le miracle est encore à partager après l’événement. La foule est pleinement rassasiée. Et moi, qu’est-ce qui me rassasie vraiment?
Patrick Schlüter
Prière:
Jésus-Christ, toi le bon berger, tu t’es donné entièrement pour nous. Merci pour le pain et le vin de la cène qui me rappellent ta vie offerte pour le monde et pour moi en particulier. Que je sois rassasié par ton amour! Cantique «PsC» n° 31; «Alléluia» n° 49-51
