Finale de la lettre (Galates 6,1-10)

2024-02-08

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L’apôtre Paul, rabbin, orateur et écrivain sait qu’une conclusion résume le propos central et offre une phrase clé pour la route. Il a écrit aux Galates de tradition celtique (au centre de la Turquie actuelle) à cause du sérieux danger pour l’avenir de la foi en Christ qui a surgi dans cette communauté toute neuve. Or, cette communauté déjà si tôt évangélisée a choisi de suivre le Christ, mais des voix judaïsantes l’appellent au respect de la Torah, notamment par le choix de la circoncision. Cette lettre aux Eglises de Galatie (1,2) précède, semble-t-il, la fameuse ‘conférence de Jérusalem’ (Ac 15) qui, en son verdict final, décidera de l’évangélisation ouverte aux ‘nations’. C’est dans la liberté de la foi seule (sola fide) reçue de la grâce de Dieu (sola gratia) et soumise à la seule loi du Christ qu’est son commandement d’amour. Alors, insiste l’apôtre Paul, «aidez-vous les uns les autres à porter vos fardeaux, vous obéirez ainsi à la loi du Christ» (2). Et voici sa phrase clé: semer selon notre propre nature, c’est récolter à perte et à mort. Mais semer selon l’Esprit saint, c’est récolter en vie éternelle (8-9), estimée bienheureuse, avec tous les ‘‘bel et bien’’ que nous aurons mis en œuvre ‘‘automatiquement’’.

Isabelle Juillard

Prière:  

A toi la gloire, ô Ressuscité! Et que, par l’Esprit saint, nous soyons les fidèles ambassadrices et ambassadeurs de ton Evangile là où tu nous as placés.