Ephésiens 4,29-32

2024-02-11

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N’attristez pas le Saint-Esprit dont Dieu vous a marqués comme d’un sceau pour le jour de la délivrance. (v. 30) Aujourd’hui, toutes sortes de méchancetés comme de mal-parler, de mal-vivre, de mal-aimer, de mal-penser peuvent arriver, que ce soit de notre part ou de celle d’autrui envers nous. Ils sont signalés dans la lettre par ces mots: ‘aigreur, mauvaise humeur, colère, éclats de voix, injures, malveillance’. Nous le savons bien! Mais voilà, il y a des antidotes aussi puissants que tous ces poisons. D’abord ce qui sort de nos lèvres, de l’enclos de nos dents selon Homère dans l’Odyssée, nos paroles. Qu’elles soient positives, pour aider autrui délicatement ‘selon son besoin’, et qu’elles soient bienveillantes pour quiconque nous entend. Et il y a la bonté mutuelle, vivez-la, avec un cœur plein de tendresse tous azimuts. Et il y a le pardon. Que c’est long et difficile le pardon! Mais c’est le sceau du Christ lui-même, sa marque au plus profond de notre vie, «septante fois sept fois», disait-il… Pardonner sur commande, immédiatement, c’est absurde. Plutôt un cheminement intérieur, le pardon, pour traverser les étapes nécessaires aussi souvent que nécessaire jusqu’à l’apaisement. Ainsi, notre pardon mutuel est et sera vrai, tel le pardon de Dieu offert en Christ pour chacune et chacun.

Isabelle Juillard

Prière:  

O toi Esprit saint, aide-moi à veiller à une douceur de mes paroles, à une tendresse de mon cœur et aux chemins de mes pardons. Cantique «PsC» n° 380; «Alléluia» n° 35-18