Actes 8,26-40

2024-06-02

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Il poursuivit son chemin dans la joie. Lisons ce récit avec les lunettes de la grâce. « La grâce seule », disaient les réformateurs. Dans ce récit, c’est Dieu qui prend l’initiative. Bien sûr, il faut l’écoute attentive d’un homme, Philippe. Sans cette écoute, la grâce ne peut passer. Dieu offre une deuxième initiative : « Avance et approche-toi » (v. 29). A deux reprises, Dieu appelle une personne à sortir de sa zone de confort, de chez elle. Elle est invitée à aller à la rencontre d’un inconnu, d’un étranger. En prenant le risque d’écouter ce message, une belle rencontre a surgi. De cette rencontre, un baptême aura eu lieu. Et la joie a surgi (v. 39) ! Cette joie présente dans le Nouveau Testament dès l’apparition de l’étoile (Matthieu 2,10) jusqu’à la vision finale de l’Apocalypse (19,7) en passant par Pâques (Jean 20,9). « S'enquérir de la grâce, c'est s'enquérir de la joie, et la réalité de la grâce se manifeste dans la réalité de la joie… Elles sont proches parentes, à vrai dire elles sont d'authentiques sœurs jumelles. Les mots grecs charis (grâce) et chara (joie) ont la même racine. En raison de leur origine même, ils décrivent deux aspects de la même réalité » (Gérald Siegwalt). Quel message la grâce de Dieu nous adresse-t-elle aujourd’hui ? Et s’il nous disait comme à Philippe : « Lève-toi et pars. Avance et approche-toi ! » Quels risques prenons-nous ? Peut-être juste d’être joyeux !

Laurence Bohnenblust-Pidoux

Prière:  

Cantique « PsC » n° 331 ; « Alléluia » n° 35-13 Seigneur, que ta grâce nous habite. Que nous puissions sortir et aller vers cette joie qui nous attend.