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Faites connaissance avec les conseillers et conseillères de la Région pour 2024-2029

Le dernier Conseil régional – Chaque membre du Conseil régional a été élu lors de l’Assemblée régionale du 16 mai 2024. Vu les changements structurels annoncés pour la législature 2024-2029, c’est donc, très vraisemblablement, le dernier Conseil régional de Lausanne – Epalinges qui se présente! Rencontre avec Catherine Hirsch, Lise Messerli, Henri Laufer, Jean-Daniel Courvoisier et Timothée Reymond. Egalement élu, Raniero Bernardini n’a pas pu se présenter avant publication.

Catherine Hirsch

Pouvez-vous résumer votre parcours de foi?

J'ai passé mon enfance dans la paroisse Saint-Laurent – Les Terreaux. Le verset choisi pour ma confirmation: «Je puis tout par celui qui me fortifie.» (Philippiens 4:13). Et puis Taizé, formidable ouverture. Monitrice pour l’enfance avec musique et théâtre, l’expression de la foi sous différentes formes, j'ai ensuite rejoint le conseil paroissial avant l’âge de 20 ans. Et plus récemment, la paroisse Saint-Jean et la présidence de son Assemblée paroissiale.

Qu’est-ce qui vous a motivée à rejoindre le Conseil régional?

Parmi les motivations, il y a un attachement clair à l’EERV. Ayant eu le privilège d’une vie professionnelle riche et heureuse, il me tient à cœur de mettre à disposition temps, expérience et quelques savoir-faire. La période qui s’ouvre est particulière pour l’EERV, marquée par des enjeux élevés et des défis, parmi lesquels l’accompagnement du changement ou l’articulation de la vision et de sa mise en œuvre.

Quelles sont les valeurs clés que vous portez au quotidien?

Par rapport à la mission: sens du bien commun, loyauté et responsabilité.
Dans la relation: ouverture, bienveillance et confiance.
Dans l’implication: engagement, courage et ténacité.

Avez-vous des envies pour la Région pour les années à venir?

Le chantier en matière d’organisation et de gouvernance est de taille. Le modèle et son fonctionnement sont importants. Mais ce sont des moyens au service d’une finalité. Sachons préserver l’essentiel et faire évoluer le modèle. L’essentiel est dans la présence dans la cité et dans la capacité à contribuer au «vivre ensemble». Les réponses n’y sont plus procédurales ou structurelles, elles sont dans le contenu du message donné, sa pertinence, son adéquation avec les attentes et les besoins. Mettons tout le soin nécessaire à nous doter – en visant légèreté et sobriété administrative – d’un modèle soutenant nos actions et interactions. Et n’oublions pas l’essentiel: revisitons le contenu du message et les liens que nous entendons partager. Soyons des témoins ancrés et audacieux.

Henri Laufer

Pouvez-vous résumer votre parcours de foi? 

Mon chemin a commencé lorsque ma mère nous lisait, le soir, la bible racontée aux enfants, puis il a continué avec l’école du dimanche, le catéchisme et la confirmation. Parallèlement, il s’est affermi par les vacances d’hiver que nous avons faites très régulièrement à l’Hospice du Simplon où je pouvais mesurer la différence entre l’approche catholique et protestante. Par la suite, j’ai épousé Christine qui avait le même bagage familial et religieux que moi et notre volonté de transmettre notre foi à nos enfants nous a aussi amenés à approfondir la nôtre.

Qu'est-ce qui vous a motivé à rejoindre le Conseil régional? 

Au fond, j’ai simplement répondu à un appel de Marianne Bahon lors d’une assemblée de paroisse

Quelles sont les valeurs clés que vous portez au quotidien?

Mon premier intérêt est d’écouter et, éventuellement, de réagir, si possible de manière constructive.

Avez-vous des envies pour la Région pour les années qui restent?

Qu’elle accompagne les paroisses dans leur démarche de fusion et, si les nouvelles paroisses le veulent, que la Région continue à exister pour l’apport dont les paroisses auraient besoin.

Lise Messerli

Pouvez-vous résumer votre parcours de foi?

La foi s'est imposée à moi comme une évidence au début de l'adolescence et j'ai demandé mon baptême à 12 ans. Faire partie de la famille de Dieu était indispensable et très vite j'ai eu à cœur de pouvoir partager avec d'autres tous les bienfaits de la vie en Sa présence.

Qu'est-ce qui vous a motivée à rejoindre le Conseil régional?

L'importance des enjeux: comment être Région ensemble, quelle vision pour la politique de l'Eglise? La volonté d'être là où les choses se passent pour pouvoir encore et toujours porter le soucis de l'autre et des jeunes, et humblement mettre mes compétences de synthèse et de recherche-action en pratique.

Quelles sont les valeurs clés que vous portez au quotidien?

L'accueil inconditionnel que Dieu a envers nous, nous permet d'accueillir l'autre en voyant en lui/elle un frère, une sœur.
La volonté de toujours faire au mieux, le souci des décisions justes.

Avez-vous des envies pour la Région pour les années qui restent?

J'ai le rêve que les paroisses qui composent la Région puissent chacune trouver sa couleur propre pour que, lors des réorganisations à venir, ce soit un patchwork d'entités différentes, dynamiques et respectueuses les unes des autres qui se mettent en route ensemble pour continuer à participer à l'œuvre de Dieu en se mettant au service du peuple vaudois tout entier. J'ai le ferme espoir que les ministères spécialisés soient vus comme des atouts, des présence bienfaisantes pour des classes d'âge ou type de population particulière.

Jean-Daniel Courvoisier

Pouvez-vous résumer votre parcours de foi?

Mon parcours de foi trouve son origine dans ma «rencontre personnelle avec Jésus-Christ» alors que j'avais 19 ans. C'était dans une paroisse réformée de l'EREN d'où je viens, sur la base du ministère d'une couple de pasteurs de sensibilité pentecôtiste, à une époque où je cherchais ma voie professionnelle. J'ai donc arrêté la faculté de droit à Neuchâtel pour faire des études de théologie faites avec plus de bonheur à l'UNIL, terminées en 1998. Mes lieux marquants, le temple du Bas à Neuchâtel pour les soirées de louange autrefois avec Jeunesse en mission et le camp des UCJG à Vaumarcus.

Qu'est-ce qui vous a motivé à rejoindre le Conseil régional?

Je suis au Conseil régional parce que, après m'avoir engagé comme pasteur à Lausanne il y a deux ans et demi, l'ancien ministre de coordination, Benjamin Corbaz me l'a proposé. Etant avant tout «au service», j'ai accepté.

Quelles sont les valeurs clés que vous portez au quotidien?

Fils d'avocat, j'ai un sens aigu de la justice, par ailleurs si souvent louée dans la Bible. Je suis également quelqu'un qui aime s'engager, faire plus que le minimum. C'est en ce sens que j'ai par exemple prolongé mon ministère d'aumônier militaire.

Avez-vous des envies pour la Région pour les années qui restent?

Mon envie est que les chrétien·nes de Lausanne puissent trouver leur voie au travers de l'association de paroisses qui aient du plaisir à travailler ensemble, plutôt que de répondre à des découpages et injonctions d'en haut dans lesquels elles ne se reconnaissent pas.

Timothée Reymond

Pouvez-vous résumer votre parcours de foi?

Dernier né d’une famille nombreuse, élevé dans la foi, mon ancrage s’est fait, et dans la paroisse de Payerne, et auprès de la communauté œcuménique de Taizé que j’ai eu la chance de découvrir tout petit déjà. Et puis, un groupe de heavy metal tourné vers le Christ m’a aussi marqué – jusqu’à aujourd’hui – par son énergie, son espérance et la joie à partager que donne la Bonne Nouvelle.

Les études de théologie à Lausanne et à la faculté catholique de Lyon, ainsi que les nombreuses retraites dans des monastères, m’ont permis d’approfondir la compréhension de la foi – intellectio fidei – et de nourrir en moi le sens de l’Église universelle.

Enfin, la foi ne peut faire l’impasse sur le dialogue, en particulier avec celles et ceux qui croient autrement, dans d’autres traditions. Cela m’a amené à m’engager dans le dialogue interreligieux dès la fin des mes études et de travailler dans ce domaine pour l’EERV pendant 11 ans, en particulier à la Maison de l’Arzillier.

Aujourd’hui, je suis convaincu que l’Église se doit de revenir à ce qui fait son essence: la vie intérieure et la solidarité dans la famille humaine et avec notre Terre, dans un esprit d’ouverture et de dialogue, et avec une profonde bienveillance du cœur.

Qu'est-ce qui vous a motivé à rejoindre le Conseil régional?

Devenir pasteur coordinateur d’une Région suppose faire partie de ce Conseil. À côté du travail administratif parfois lourd, les questions humaines et ecclésiales qui y sont abordées sont souvent passionnantes.

Quelles sont les valeurs clés que vous portez au quotidien?

La confiance en Dieu qui ne peut que donner son amour, l’honnêteté, la recherche de justice et d’équité, la solidarité avec les personnes mises de côté et avec la Terre. Toutes ces valeurs se retrouvent dans le triple amour enseigné par Jésus, d’où l’importance de sans cesse tourner son regard vers le Christ, par la prière personnelle ou communautaire, et par la célébration communautaire de la Parole et du Sacrement.

Avez-vous des envies pour la Région pour les années qui restent?

Oui, l’envie d’abord de nous mettre ensemble à l’écoute de l’Esprit saint, et puis, celle de cultiver les relations humaines les meilleures possibles entre toutes les personnes engagées dans l’Église. Car nous avons à imaginer les prochaines évolutions de structure avec audace, certes, mais aussi avec respect pour ce qui se vit déjà parfois depuis des décennies.

Enfin, si nous pouvions garder un esprit d’humilité et de service, et de communion selon l’Évangile, ce serait une belle manière de poursuivre notre aventure à la suite du Christ dans l’Église.

Pensée du jour

Genèse 50,15-26

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