Vos lieux de culte Église 29

Journaliste, charpentier, animatrice socio-culturelle… C’étaient quelques-uns de leurs métiers, avant que ces personnes entendent l’appel à devenir animateur ou animatrice d’Église.
Elles seront accueillies le 2 septembre à la cathédrale de Lausanne, durant le culte synodal de consécration et d’agrégation.
Pour faire plus ample connaissance, elles ont accepté de jouer le jeu de l’interview et de répondre à quelques questions. Rencontre.

Liste des animateurs et animatrices qui seront accueillis lors de ce culte :


Alexander Roth

Animateur d'Église, responsable pour la paroisse de langue allemande d'Yverdon
Il a accepté de jouer le jeu de l’interview et de répondre à quelques questions. 
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Alexander Roth

L’origine de ma vocation
Après ma formation initiale de charpentier, j'ai effectué mon service civil en Haïti dans un centre de formation de l'Église. J'ai ensuite voyagé à travers les États-Unis. Là-bas, j'ai raconté mes expériences en Haïti à un groupe de jeunes. Ensuite, le pasteur m'a dit : «Ta vocation n'est pas de construire des maisons, mais de construire le royaume de Dieu». Ces mots m'ont touché et ne m'ont plus quitté.

Les valeurs qui unissent mon parcours et ma fonction en Église
Les expériences à l'étranger et le travail au sein de la paroisse ont fait grandir ma foi. De plus, j'ai fait l'expérience de beaucoup de générosité que j'aimerais vivre et transmettre à mon tour. La capacité d'adaptation, la sérénité mais aussi la persévérance sont toujours nécessaires, tout autant en tant que père de famille et que dans le travail au sein de l’Église.

La parole qui m’accompagne
« Appelé, mandaté, forgé. »

Mon moteur au quotidien
Être satisfait mais ne pas se contenter de la situation actuelle.


Sylvain Demierre

Animateur d'Église Enfance et familleS en paroisse et Région La Broye
Il a accepté de jouer le jeu de l’interview et de répondre à quelques questions. 
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L’origine de ma vocation
Il y a deux ans, j’étais en pleine reconversion professionnelle, en quête d’un nouveau souffle pour ma vie. J’avais à cœur de travailler dans l’Église. J’ai alors pu être engagé comme animateur de paroisse pour l’enfance et les familles, avec le désir de tisser aussi des liens intergénérationnels. Et c’est pour aller plus loin dans cette voie que j’ai souhaité devenir animateur d’Église.

Les valeurs qui unissent mon parcours et ma fonction en Église
Je crois que les valeurs qui unissent mon parcours à ma fonction d’animateur d’Église, sont : la recherche de relations authentiques qui osent s’interroger sur l’essentiel, le désir de mettre en valeur les talents de l’autre afin qu’il, elle, puisse trouver sa place et découvrir qui il, elle, est véritablement. Tout cela en puisant ensemble dans les Écritures, avec l’aide inspirante de l’Esprit saint.

La parole qui m’accompagne
« Fais de l’Éternel tes délices, Il t’accordera ce que ton cœur désire. »

Mon moteur au quotidien
Être à l’affût d’un maximum de sujets de reconnaissance, car la reconnaissance est une source de joie extraordinaire.


Andrea Coduri

Animateurice d'Église Jeunesse, en Région Morges - Aubonne, et référent LGBTIQ+
Iel a accepté de jouer le jeu de l’interview et de répondre à quelques questions. 
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L’origine de ma vocation
Mon parcours spirituel a commencé depuis toute petite, j’ai toujours voulu être au service et en aide de mes prochain·e·s, avec mes formations professionnelles, j’ai honoré ce désir mais il m’a toujours manqué un sens à mon travail et c’est la Bible et mes frères, sœurs et adelphes qui me l’ont donné. C’est grâce aux partages avec mes ami·e·s et proches que j’ai compris que la direction était celle-là.

Les valeurs qui unissent mon parcours et ma fonction en Église
Dans ma vie il y a toujours eu les mêmes principes directeurs : venir en aide et soutien aux personnes les plus vulnérables et vulnérabilisées. Solidarité, fraternité – sororité – adelphité et égalité sont les bases de mon parcours professionnel et de ma fonction.

La parole qui m’accompagne
« La force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres. »

Mon moteur au quotidien
L’espoir d’un monde meilleur dans la conscience que nous avons une huitantaine d’année à vivre sur ce bout de terre.


Su Youn Han

Animatrice d'Église, aumônière en EMS (Accompagnante spirituelle Ems Les Pins)
Elle a accepté de jouer le jeu de l’interview et de répondre à quelques questions. 
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L’origine de ma vocation
Avant de devenir animatrice d’Église, j’ai exercé plusieurs ministères pastoraux durant 9 ans en Corée du Sud à Séoul après des études en théologie et en sciences de l’éducation. J’ai le plus grand respect pour les personnes âgées, et ma vocation s’est tournée vers elles.

Les valeurs qui unissent mon parcours et ma fonction en Église
Le respect et la solidarité, j’ajouterai le respect des anciens, cela me vient aussi de la culture coréenne qui leur porte une déférence particulière.

La parole qui m’accompagne
Esaïe 40, 31 : Mais ceux qui espèrent dans le Seigneur retrempent leur énergie : ils prennent de l'envergure comme des aigles, ils s'élancent et ne se fatiguent pas, ils avancent et ne faiblissent pas !

Mon moteur au quotidien
La prière. Et ma fille, ma famille sont un moteur pour moi avec mon travail et des collègues que j’apprécie. Les relations que nous nouons avec les personnes accompagnées aussi.


Anne Rochat

Animatrice d'Église pour la paroisse de Bellevaux - Saint-Luc en Région Lausanne - Épalinges
Elle a accepté de jouer le jeu de l’interview et de répondre à quelques questions. 
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L’origine de ma vocation
Rejointe à 17 ans par une parole décisive, j’ai vite senti que j’avais à transmettre ce que j’avais reçu du Christ. J’ai donc inclus la théologie dans mes études de Lettres, mais sans oser me projeter comme pasteure. C’est mon parcours de catéchète et de monitrice qui m’a permis de revenir à ma vocation profonde. Trop tard pour la consécration, heureusement pas pour le service !

Les valeurs qui unissent mon parcours et ma fonction en Église
Qu’on enseigne ou qu’on anime, il s’agit de bien comprendre la réalité de l’autre avant de vouloir l’amener plus loin : l’observation bienveillante, l’écoute, la confiance et l’espoir sont des valeurs communes à ces deux mondes. Et puis, la créativité et l’imagination me paraissant cousines de la spiritualité, j’ai toujours eu à cœur de développer ces facultés chez les enfants que je côtoyais.

La parole qui m’accompagne
« La joie ! »

Mon moteur au quotidien
Les rencontres en profondeur me passionnent et me remplissent de reconnaissance


Aurélie Netz

Animatrice d'Église, aumônière auprès de mineur.e.s en institutions 
Elle a accepté de jouer le jeu de l’interview et de répondre à quelques questions. 
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L’origine de ma vocation
A la suite de presque 10 ans de travail auprès des enfants et des jeunes, j’avais le souhait de continuer à être présente auprès d’eux et elles. Travailler dans le cadre de mon Église était également important pour moi.
Accompagner dans mon quotidien professionnel des jeunes afin de soutenir leur dimension spirituelle est un magnifique challenge !

Les valeurs qui unissent mon parcours et ma fonction en Église
Les valeurs qui m’animent se nourrissent de l’humanisme qui traverse les Évangiles. Le respect, la curiosité et l’émerveillement de la personne et de son univers, la confiance et l’espoir que le meilleur est possible pour chacun·e des jeunes que je rencontre !

La parole qui m’accompagne
Je pense notamment à la phrase de Maurice Zundel : « Nous avons tous vocation de ressusciter » qui ouvre sur tous les possibles en termes de transformation et d’accomplissement dans l’Amour.

Mon moteur au quotidien
Offrir un espace sécure, bienveillant et soutenant aux jeunes et aux éducateurs et éducatrices que je rencontre pour écouter et entendre tous les sujets en lien avec leur quête de sens.


Suzy Favre

Animatrice d'Église jeunesse et solidarités en Région Chablais vaudois 
Elle a accepté de jouer le jeu de l’interview et de répondre à quelques questions. 
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L’origine de ma vocation
Je suis animatrice socioculturelle de profession. Il y a quelques années, j’ai rencontré ma collègue actuelle, Alice Corbaz, pasteure jeunesse. Nous nous sommes liées d’amitié, et en plus de ce lien, nos métiers nous réunissaient ; toutes deux nous étions au service de la jeunesse, et rencontrions parfois les mêmes défis sur le terrain : des jeunes en quête de sens et leurs préoccupations. L’idée a germé : pourquoi ne pas mettre mes compétences professionnelles au service de l’Église ?

Les valeurs qui unissent mon parcours et ma fonction en Église
Dans le travail social nous fonctionnons avec le concept « l’être humain est au centre ». C’est-à-dire qu’il est notre préoccupation première. Ma foi chrétienne m’a toujours été d’un grand soutien dans mon travail, mais étant au service de communes, je me devais de rester « neutre » spirituellement. Aujourd’hui c’est un cadeau de pouvoir incarner et transmettre l’Évangile dans mon quotidien professionnel. L’être humain reste au centre… mais il n’est pas seul !

La parole qui m’accompagne
« Va, avec cette force que tu as ». Juges 6,14

Mon moteur au quotidien
La conviction d’être au service de Dieu dans mon ministère auprès des jeunes !


Jean-Christophe Emery

Animateur d'Église, directeur de Cèdres Formation
Il a accepté de jouer le jeu de l’interview et de répondre à quelques questions. 
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L’origine de ma vocation
Mon implication au sein de l’EERV est motivée par l’envie de travailler à la dynamique de l’innovation. C’est pour cette raison que j’ai quitté, il y a sept ans, mon travail de journaliste radio pour prendre les rênes de Cèdres formation. Je ne suis pas certain que le mot « vocation » soit le plus adéquat, il sonne un peu trop comme absolu. Je dirais plutôt que j’ai la conviction d’être au bon endroit au bon moment.

Les valeurs qui unissent mon parcours et ma fonction en Église
Je me définis volontiers comme humaniste dans le sens où très tôt les sciences humaines m’ont intrigué et passionné. L’étude de la théologie, des croyances et des systèmes religieux me fascine encore. Comme acteur de formation, je perçois mon rôle comme celui d’un accompagnant qui facilite, contribue à élargir des perspectives, apporte de nouvelles questions et, surtout, apprend et découvre en permanence.

La parole qui m’accompagne
« J’essaie de me laisser toucher par l’espérance. Parfois cela se produit. »

Mon moteur au quotidien
La curiosité est un moteur important me poussant à étudier, rencontrer, explorer et franchir des frontières.


Valérie Compaoré

Animatrice d'Église, aumônière en hopital
Elle a accepté de jouer le jeu de l’interview et de répondre à quelques questions. 
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L’origine de ma vocation
Mon parcours professionnel initial dans le domaine paramédical m’a permis de goûter aux relations humaines dans le monde du soin. Parallèlement, mon parcours théologique et ecclésial a ouvert mon esprit à diverses manières de croire et de vivre l’Évangile. Je crois que c’est la rencontre de théologien·ne·s, de ministres, de médecins qui ont su éveiller en moi le goût de la prière, de la réflexion et de l’accompagnement.

Les valeurs qui unissent mon parcours et ma fonction en Église
En relisant mon cheminement, je dirais que trois éléments jalonnent mon itinéraire : la confrontation à la souffrance ; la présence de témoins de l’Évangile et la vie liturgique-communautaire. Vivre mon ministère aujourd’hui comme envoyée de l’Église au sein d’un hôpital, c’est poursuivre, approfondir et développer ces éléments dans un contexte en profonde mutation.

La parole qui m’accompagne
« La foi, l’espérance et l’amour. »

Mon moteur au quotidien
La foi en la présence de l’Esprit du Ressuscité qui suscite et ressuscite la vie au cœur même de la nuit.


Lise Messerli

Animatrice d'Église, aumônière jeunesse en Région Lausanne - Épalinges
Elle a accepté de jouer le jeu de l’interview et de répondre à quelques questions. 
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L’origine de ma vocation
Au cours de mon adolescence, j’ai eu la chance de pouvoir vivre des camps et de devenir Jack. Après plusieurs années, en 2001, il m’a paru évident de postuler car j’avais à cœur que les activités qui avaient du sens pour le groupe de jeunes puissent être pérennisées et que d’autres puissent continuer à être touchés par le message du Christ et le faire vivre.

Les valeurs qui unissent mon parcours et ma fonction en Église
L’amour inconditionnel du Christ, l’assurance qu’il nous offre de ne jamais être seul·e ou mis·e de côté. La volonté de transmettre ce message, de croire qu’il y a encore et toujours des raisons d’espérer.

La parole qui m’accompagne
Matthieu 28, 20 « Et moi je vais être avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ».

Mon moteur au quotidien
Se mettre au service de l’autre et l’accueillir tel qu’il, telle qu’elle, est.


Gabriel Dutoit

Animateur d'Église, aumônier en hôpital 
Il a accepté de jouer le jeu de l’interview et de répondre à quelques questions. 
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L’origine de ma vocation
Il y a 15 ans, j’ai fait une retraite spirituelle dans un chalet isolé pour discerner les aspirations personnelles que je devais réaliser avant le soir de ma vie. Je suis redescendu de la montagne avec la décision de faire une formation à l’écoute. J’ai choisi l’Approche centrée sur la personne. Je ne savais pas où cela me mènerait, mais, de fil en aiguille, à l’écoute des opportunités et de Dieu, cela m’a conduit vers l’accompagnement spirituel à l’hôpital.

Les valeurs qui unissent mon parcours et ma fonction en Église
Enfant, je voulais devenir pasteur. J’y ai renoncé à la fin de mes études de théologie pour sortir du cocon ecclésial et mieux me confronter au monde. J’ai développé l’écoute, non sans perdre de vue mon intérêt pour la spiritualité. J’ai allié ces valeurs comme éducateur, comme journaliste de presse religieuse, puis comme accompagnant spirituel. J’aime être aux frontières de l’Église comme à la lisière d’une forêt, là où il y a tant de vie. A l’hôpital somatique et psychiatrique, je suis confronté à des réalités du monde inimaginables.

La parole qui m’accompagne
Cette phrase de Carl Rogers est à la base de mon travail : « L’être humain a en lui d’immenses ressources, qui lui permettent de se comprendre lui-même, de changer l’idée qu’il a de lui-même, ses attitudes et son comportement volontaire. Et ces ressources peuvent être exploitées pour peu qu’on leur offre un climat caractérisé par des attitudes facilitatrices. »

Mon moteur au quotidien
Quand j’écoute quelqu’un, je suis habité de trois confiances : confiance en la personne que j’écoute, confiance en Dieu et confiance en la vie.


Dimitri Andronicos

Animateur d'Église, délégué à l'interreligieux, et co-directeur de Cèdres Formation 
Il a accepté de jouer le jeu de l’interview et de répondre à quelques questions. 
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L’origine de ma vocation
Alors que j’étais en lettres, comme pour de nombreux récits de conversion, un ami m’a offert un livre qui a changé ma destinée, qui m’a convaincu d’aller en théologie. J’allais parfois à l’Église avec ma grand-mère, je n’étais pas si éloigné mais je n’aurais jamais pensé un jour me dédier à l’Église. Après avoir terminé le livre, malgré l’étonnement de mon entourage, je me suis inscrit en théologie, j’ai pu y approfondir ma foi, ma vocation, l’Évangile. C’était une des meilleures décisions de ma vie.

Les valeurs qui unissent mon parcours et ma fonction en Église
Je pense que la sollicitude, la tolérance et l’humilité sont des valeurs qui unifient mon parcours. Elles sont aussi au cœur de ma posture d’enseignant au Séminaire de culture théologique. Dans le domaine de l’interreligieux aussi je les mobilise pour accueillir la différence, l’intégrer, aimer que l’autre soit autre. Je fais chaque jour l’apprentissage de l’altérité.

La parole qui m’accompagne
« Mon Dieu ! je crie le jour, et tu ne réponds pas ; la nuit, et je n’ai point de repos. »

Mon moteur au quotidien
J’ai vraiment envie de laisser un monde meilleur derrière moi, et sur mon lit de mort, pleurer de joie d’avoir tenté de vivre pleinement.


Anne Colombini

Animatrice d'Église, ministère solidarité en Région Lavaux
Elle a accepté de jouer le jeu de l’interview et de répondre à quelques questions. 
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L’origine de ma vocation
Engagée sur un chemin de foi dès ma petite enfance puis dans l’Église dès mon adolescence, enseignante à l’école publique puis formatrice auprès de personnes issues de la migration, je suis reconnaissante de tout ce que j’ai reçu de cet humus fraternel et professionnel qui m’a fait croître dans la confiance malgré les aspérités de la vie. Aujourd’hui, sensible à la force des plus vulnérables, c’est d’elles et eux que je me sens solidaire pour construire le monde de demain.

Les valeurs qui unissent mon parcours et ma fonction en Église
Inspirée par la formidable liberté incarnée par Jésus, j’aspire à un monde décloisonné où la puissance de la confiance franchisse les barrières de la religion, de la culture, de l’âge ou de la santé. J’aimerais savoir rencontrer l’autre dans sa dignité et ses ressources. Lui restituer son pouvoir d’agir, dans le langage socio-éducatif. « Lève-toi et marche ! » dans la bouche du Christ.

La parole qui m’accompagne
« Qu’est-ce que la vérité ? » (Jean 18, 38)… et l’humilité qui va avec !

Mon moteur au quotidien
Me sentir chaque matin aussi vivante que le soleil qui se lève et les oiseaux qui pépient !


Estelle Monnet

Animatrice d'Église, accompagnante spirituelle au CHUV
 

Lien vers la Journée de l'Église réformée vaudoise 2023
Pensée du jour

4e dimanche de l’Avent (Luc 1,57–66)

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