Retour sur le week-end à Ravoire
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Ça pour un week-end…
Ravoire au-dessus de Martigny, je me tiens au dernier embranchement pour guider les conducteurs jusqu’à la colonie qu’un peu plus d’une septantaine de paroissiens s’apprête à investir pendant trois jours. Un air doux caresse les flancs bardés de sapins, le soleil est encore haut, la plaine s’étire entre les rangées de montagnes, démarrage en douceur.
Les participants oscillent entre quelques années d’existence et sept bonnes décennies, avec près de la moitié d’enfants et de jeunes bénéficiant de programmes enthousiasmants. Ça claque des becs, ça dépose son baluchon dans les chambres, ça fait des paniers sur le terrain de sport, ça papote devant l’entrée quand d’un coup le spacieux réfectoire s’anime sous le regard bienveillant d’un cuisinier plus que compétent.
Les petits partent pour l’histoire avant d’être couchés, jeunes et ados pour leur programme tandis que les adultes se retrouvent pour un temps de louange puis une introduction au livre des Psaumes, suivie d’un regard approfondi sur l’incontournable matricule 23.
Trois autres phases d’étude puis de partage en groupes permettent d’approfondir un autre classique, le 103 ainsi que les Psaumes des degrés --c’est de saison ! -- avec un arrêt sur le 123 et le 131 au style intimiste. Le dernier jour, Aurore nous initie au 14 et son fou qui dit en son cœur qu’il n’y a pas de Dieu. Pour nouer la gerbe, le moment de célébration final en plein air retentit des psaumes 1 et 2 ainsi que du 150 clôturant le livre des Louanges en une splendide élévation.
En y ajoutant un rallye, un bon bout d’après-midi libre, une soirée-jeux de société, un jeu de nuit pour les jeunes, des prolongements en sous-sol, du papotage jusqu’au moment du départ le dimanche en milieu d’après-midi, on peut le dire : week-end réussi, liens tissés, approfondissement spirituel et convivialité. La tentation de récidiver en 2024 risque fort de s’avérer irrésistible.
Antoine S., pasteur heureux
