Souvenir de Jean Villars Gilles
une chanson de 1965 : celle de l’homme,
toujours courant, jamais présent,
disant tout le temps, j’ai pas le temps
pas d’temps à perdre
l’temps c’est précieux
parce que le temps mon vieux
c’est de l’argent…
…juste le temps d’faire, faire des affaires,
« à faire », faire et à faire faire…
Le monde appartient à ceux qui savent y faire…
Sauf qu’aujourd’hui la terre se rebelle
elle a de la fièvre et la température monte…
Mon Dieu que faire ?
Appel à l’aide, appel à être,
la question est spirituelle !
Marc dans son évangile parle ainsi d’un aveugle
et d’une guérison en deux temps :
de l’aveuglement à la confusion
d’êtres et d’arbres qui marchent,
à l’éblouissement de la Vie en marche.
Jean-Christophe Jaermann