Il y a beaucoup de façons de se percevoir entre être humains. Et autant de façons de se comparer, de se jauger, de se juger. Sortir du lot, être en compétition, voilà des objectifs que l’on rencontre souvent. On entend parler de qualifications parfois enfermantes, qui marquent des différences, des exclusions et des appartenances. J’ai entendu parler des gens HPI, HPE (haut potentiel intellectuel, ou émotionnel), mais curieusement pas des gens HPS (haut potentiel de sagesse) ! Plus positivement, se percevoir, c’est aussi s’estimer et s’apprécier !
A l’image d’un puzzle varié et coloré à 1000 pièces, ou d’un corps aux nombreux organes et fonctions, nos groupes humains forment des sociétés plus ou moins homogènes par culture, langue, nation, et d’autres entités encore. Comment ne pas discriminer, catégoriser, hiérarchiser ? Nous sommes tous de la même espèce humaine.
On voit cette injonction à ne pas comparer ni hiérarchiser les gens dans le message de Jésus et dans la première Eglise. Ni entre des catégories sociales (esclaves et hommes libres, riches et pauvres) ni entre les genres (hommes et femmes), ni entre les générations.
Il reste peu d’endroits qui portent ces valeurs dans nos villes et villages. C’est un grand défi, dans un monde qui se fractionne, celui de la communauté, à la suite du message de Jésus. Diverses Eglises tentent ce pari d’ouverture et de partage. Venez y faire un tour, juste pour voir, à l’occasion des fêtes des Rameaux et de Pâques par exemple !
Frédéric Steinhauer