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Prendre soin les uns des autres

"Quand on a que l'amour" de Jacques Brel

Écrite en 1956, « Quand on n’a que l’amour » est le premier succès du chanteur belge Jacques Brel. Cette chanson marquera un moment charnière dans la carrière de Jacques Brel et lui permettra de se lancer à la conquête du public français. Universelle et intemporelle, cette chanson fait vibrer la Cour des Invalides à Paris en novembre 2015 en hommage aux victimes des attentats. Bercée par les voix de Camelia Jordana, Yaël Naïm et Nolwenn Leroy, « Quand on n’a que l’amour » transporte un message de paix, d’union et d’espérance contre la violence et la barbarie.

Cette chanson évoque l’amour avec un grand A, celui d’un amour qui lie les individus entre eux et fait société. Ici, l’amour est une force qui agit à la fois sur le sens personnel que sur le sens collectif. D’une certaine manière utopique, elle donne un message d’espoir pour le monde. À partir du moment où nous pourrons aimer, « nous aurons dans nos mains amis le monde entier ». L’amour chanté par Brel est celui qui fournit notre force, nous aide à nous relever lorsque les temps sont difficiles, l’amour en tant que raison de vivre. L’anaphore « Quand on n’a que l’amour » marque les esprits avec insistance, pour nous dire qu’à partir du moment où nous pourrons aimer, la pauvreté, le mauvais temps, la guerre, tous ces malheurs s’effaceront parce que la joie que procure cette émotion importera sur tout le reste.

La chanson commence avec le son de cordes de guitares acoustiques, accompagnant la voix de Brel. Au début douce et basse, comme s’il racontait un secret et qu’on était dans l’intimité de son couple. Les cordes arrivent ensuite crescendo, créant une intensité lorsqu’elle sont juxtaposées à la théâtralité du crescendo brélien. La voix impressionnante de l’interprète, qui a la capacité de passer d’un volume très bas à un volume très haut, évoque l’intimité de l’amour pour ensuite exprimer quelque chose de plus large et d’universel. Nous pouvons remarquer la force de celle-ci et la passion qui s’en dégage, ainsi que la progression dramatique à la fois dans les paroles et les instruments utilisés.

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Pensée du jour

1 Corinthiens 12,31-13,3

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