Eglise de Rossinière
L'église se trouve sur le haut du village. On peut encore voir sur son fronton l'image d'un ours représentant l'occupation bernoise jusqu'en 1798. Cette église possède en son sein une magnifique chaire sculptée.L'église se trouve sur le haut du village. On peut encore voir sur son fronton l'image d'un ours représentant l'occupation bernoise jusqu'en 1798. Cette église possède en son sein une magnifique chaire sculptée.
L'église romane mentionnée en 1316 fut construite sur une ancienne chapelle à abside semi-circulaire retrouvée lors de fouilles entreprises à cet endroit. L'ours peint à l'intérieur témoigne de l'époque ou le canton de Berne avait repris l'ensemble du territoire du pays-d'Enhaut, suite à la faillite du conte Michel de Gruyère en 1555. Cette domination durera jusqu'en 1798, date du rattachement de notre vallée au canton de Vaud.
Dédiée à Sainte Marie-Madeleine, l’église qui domine le village est d’origine romane (chapelle à abside semi-circulaire, retrouvée en fouilles). Paroissiale dès la Réforme, l’église était devenue trop petite : en 1628 déjà, on en demandait l’agrandissement. L’ouragan de 1645 qui, non seulement emportat le toit, mais fit que les « murailles du temps de ce lieu en furent toutes « escrollées, esbranlées et fendües » conduisit à la réalisation de cet agrandissement. Seuls le clocher et le coeur d’origine médiévale étaient demeurés intacts. La nef fut reconstruite de fond en comble, comme l’atteste l’inscription commémorative placée dans un écu contre un poteau de la tribune. A remarquer aussi : la chaire, également de cette époque, les stalles gravées et le plafond de bois. Classé monument historique en 1900, le temple fut restauré en 1910, puis en 1972-1975.(sources:site de Rossinière).
Le clocher de Rossinière abrite une cloche de 1481 et une seconde, son aînée d’environ cinquante ans. Plusieurs cloches d’église, particulièrement de Genève et des environs, sont signées de membres de la famille Dreffet. Un de ceux-ci, du nom de Pierre Dreffet, s’établit à Vevey, où on le trouve dès la fin du XVIIIème siècle. Peut avant 1800, il associa son neveu Marc Treboux à son travail. Cette maison continua à travailler activement sous les raisons sociales de Samuel, puis de Gustave Treboux. En 1887, ce dernier a fondu la cloche de la « Tour de l’horloge » de Rossinière.
Cette cloche signée de cet artisan porte comme inscription « Liauba ! 1887 ».