Une maison qui prend soin des gens
Publié leUn demi-siècle, ça se fête !
Ouverte il y a 50 ans, la Maison de paroisse du Sentier est un lieu d’accueil et de rassemblement. Retour sur les débuts de cette aventure, les moments marquants et les défis à venir avec Olivier Crivelli, président du conseil de Fondation.
Journée d’anniversaire
Le 7 septembre, la Maison de paroisse du Sentier fête un demi-siècle d’existence. Une journée festive est organisée à cette occasion. Il y aura une partie composée de discours officiels, des activités pour les enfants, un repas partagé ensemble. Bref, de bons moments d’échange, de partage et d’amitié en perspective.
Programme complet de la journée à retrouver sur le site de la paroisse.
- Il y a 50 ans la paroisse de la vallée de Joux décidait de s’offrir sa maison de paroisse. Expliquez-nous pourquoi et comment cela s’est-il passé.
A l’époque, la paroisse n’avait aucun lieu et envisageait plusieurs pistes, notamment de construire une maison de paroisse sous l’église. C’est à ce moment que l’ancien hôtel de l’Union au Sentier a été mise en vente. Le pasteur d’alors, Philippe de Mestral, a eu la vision que cet hôtel pouvait faire à la fois office de maison de paroisse tout en étant un lieu ouvert sur l’extérieur. La paroisse a donc décidé d’acheter le bâtiment.
- Le défi était donc de taille de transformer un lieu d’hébergement et de restauration en un lieu d’église.
Effectivement, il a fallu changer pas mal de choses à commencer par les noms des salles. Pour prendre un exemple, le bar-dancing est devenu la salle de conférences. La paroisse avait pour projet de rendre cet endroit plus chaleureux et de changer l’atmosphère. Mais transformer l’ancien comptoir de l’union en un tea-room pour famille ne s’est pas fait en un jour.
- Aujourd’hui, vous dites que la maison est un «couteau suisse». Expliquez-nous pourquoi.
Dans cette maison qui a presque deux cents ans, on trouve maintenant de tout. En plus de l’Abri Thé, le tea-room, il y a une bibliothèque, une librairie, une grande salle, deux appartements, un bureau paroissial et la salle du conseil.
- Quels ont été les changements marquants de ces 50 dernières années?
Un des moments charnières, c’est le changement de statut de la maison qui en 1999 devient une fondation. Ce passage coïncide avec la fusion des quatre paroisses de la vallée en une seule.
- Aujourd’hui, quels sont les défis d’avenir pour faire perdurer un tel lieu de vie et de rencontre?
Un des enjeux majeurs est financier. Les frais et les investissements dans un tel bâtiment historique sont vite très importants. Actuellement, nous sommes en train d’effectuer une mise en conformité ECA. Tout cela a un coût. La fondation n’a pas de dettes, mais elle ne possède pas les fonds pour des travaux importants. Aujourd’hui, la fondation est obligée de prendre certaines décisions fortes et pas toujours comprises pour assurer la viabilité financière.
- Après 50 ans d’existence, cette maison continue d’être un lieu ouvert qui accueille et rassemble?
Tout à fait et la réhabilitation de la place de jeu à côté de la maison de paroisse, en 2019, en est le meilleur exemple. Aujourd’hui, beaucoup la considèrent comme la place de jeu communale. Pour la paroisse, c’est toujours un grand lieu de rassemblement et de vie. Après les cultes, on peut s’y retrouver pour prendre un café ou partager un repas communautaire.
- Après avoir soufflé ses 50 bougies, avez-vous un vœu particulier pour cette maison?
Je souhaite que cette maison continue d’être un lieu de bonheur, de chaleur et de communion fraternelle pour de nombreuses années à venir. Qu’elle soit toujours un refuge de paix et de sérénité pour tous ceux qui y vivent et y viennent en visite.