Etre appelé, c’est accueillir ce cadeau et y répondre par une façon de vivre nouvelle.
Le temps de la rentrée est le temps de réfléchir à nos buts, à nos rêves… le temps de vivre notre rêve.
Le temps d'oser avoir des rêves quelque soit notre âge, notre situation.
Le temps de poser des objectifs durant cette année pour pouvoir atteindre ce but, ce rêve.
Parfois on se dit qu’il ne faut pas rêver trop haut, d’autrefois qu’on a passé l’âge des rêves…
Découvrons des personnes qui sont allées au bout de leur rêve !
Allons à la rencontre d'Isabelle Alexandre Bourgeois. Une femme audacieuse qui a décidé de voyager pour découvrir des personnes ordinaires extraordinaires.
Même quand on pense à la retraite, on peut avoir des buts, se mettre à rêver.
Prenez le temps de rédiger un but, un rêve et de noter quelques objectifs que vous voulez avoir pour cette année !
Gardez cette feuille précieusement pour vous donner le goût de persévérer dans vos objectifs.
Avant de faire cet exercice, n'hésitez à prendre un temps de méditation pour s'alléger le coeur.
Le temps de la rentrée, c'est le temps de s'ouvrir à des rencontres.
Un éclairage de Simon Butticaz
Celui qui est né dans une écurie, qui a été couché dans une auge à bête, qui a été salué par de modestes bergers continuera sa vie durant à écrire droit avec des lignes courbes. L’appel de Lévi, un collecteur d’impôt, en témoignera sans tarder. Que Jésus convoque des disciples à sa suite n’a en effet rien de spectaculaire : Jean et bien d’autres le faisaient également. Qu’il lance un « suis-moi ! » souverain à un péager l’est bien davantage. Dans la Palestine romaine, les percepteurs d’impôts jouissaient en effet d’une piètre réputation (l’histoire de Zachée en Lc 19 le confirmera) : non seulement les taxes prélevées l’étaient au nom des Romains, mais en plus les collecteurs étaient suspectés de s’enrichir en cours de transaction. Et voilà que Jésus appelle un péager à sa suite, avant de faire bombance avec lui. De quoi provoquer les murmures des pharisiens, ces champions de la Loi et de l’obéissance religieuse ! Pour sûr, s’attabler avec des pécheurs notoires, partager le sel avec des transgresseurs de la Torah, c’était compromettre sa propre sainteté, en un mot : se souiller. A ces grondements, Jésus rétorque en prononçant une parole de sagesse : « Il n’ont besoin de médecin les bien-portants, mais les malades [s.e. en ont besoin] » (v. 31). Derrière ces mots se dévoile le sens de sa mission : sauver les pécheurs. Le Dieu de Jésus n’est pas un Dieu intégriste qui exclut du banquet messianique les bergers et les collecteurs d’impôts ; c’est au contraire un Dieu de compassion qui, de ses entrailles, enfante une terre nouvelle et des cieux nouveaux.
Un mot expliqué : "Appelé"
Au chapitre 6 de son Evangile, Luc écrit : « Quand il fait jour, il (Jésus) appelle ses disciples ». Ainsi on peut dire qu’être appelé, c’est entrer dans la lumière. Jésus est l’invitation de Dieu à entrer dans une façon de vivre différente. S’éveiller à un état d’esprit, une conscience renouvelée. Développer un regard particulier sur les êtres, les choses, les événements. « Suis-moi » (Lc 5, 27) est un appel que Jésus adresse à toute personne, peu importe son rang, sa profession, sa race, son âge ou sa catégorie sociale. Tous les êtres humains sont dignes de cet appel. Etre appelé, c’est accueillir ce cadeau et y répondre par une façon de vivre nouvelle (5,32). Sur la bases de l’enseignement de Jésus . Dorénavant, Dieu est le centre de notre existence. Car, c’est lui qui détermine cet appel. Nous y répondons ou non. Par Jésus, Dieu nous appelle à accueillir en nous son Royaume, à le rendre présent et à le partager (10, 17-24)
Avec un clin d’oeil aux Psaumes : « Dieu a appelé tous les habitants de la terre, du soleil levant au soleil couchant. » Psaume 50,1.L’appel est pour tous. C’est l’appel à la vie qui nous est proposé par Dieu. Dieu ne nous oblige pas, il ne nous soumet pas. Il appelle. Il suppose ainsi que nous sommes libres. Et Dieu ne se lasse pas de nous appeler, toute la journée s’il le faut.
Une expression : "Suis-moi"
Jésus appelle Lévi qui n’a rien demandé. Pourtant, cette parole le touche. Il se sent digne d’être appelé. Il peut dès lors suivre Jésus. Jésus choisit d’appeler un homme, mais pas n’importe quel homme, un homme mal-vu, un homme qui d’une certaine façon est malade. Il y a différentes maladies : physiques, psychologiques et sociales. Et Jésus est venu pour changer nos vies. Il en accepte toutes les facettes, même nos fragilités, nos brêches. Il nous appelle car il croit en nous. C’est ce que raconte Maurice Zundel : «Père Pio, un jour reçoit, la visite d’un homme entraîné par des amis et qui lui dit : Mon Père, je suis venu, parce que mes amis m’ont emmené avec eux, mais je ne crois pas en Dieu. Et le Père Pio lui répond ce mot extraordinaire, magnifique, il dit : Vous ne croyez pas en Dieu, cela ne fait rien, Dieu croit en vous. » (Maurice Zundel. Radio, Lausanne, 1955).
Une prière à méditer
Jésus, comme Lévi, tu m'appelles.
Tu m’invites à suivre tes pas,
- A sortir de mes égoïsmes,
- A oublier mes richesses,
- A ne pas penser qu’à moi !
Si je te suis, Jésus, il me faudra apprendre :
- A ne pas juger les autres,
- A ne pas leur coller une étiquette,
- A ne pas les rejeter,
Mais à voir la Présence de Dieu en eux.
- Tous sont aimés de Dieu,
- Tous sont mes frères en Dieu,
Donne-moi ton cœur Jésus, pour que moi aussi je les aime.