La confiance, une source qui désaltère et apaise
Voici une réflexion et une prière de confiance qui fait écho aux paroles de Jésus le Christ dans l’Evangile de Luc 23, 46
« Jésus pousse un grand cri, il dit : « Père, je remets ma vie dans tes mains. »
« L’ultime parole du Plus-que-vivant s’adresse à plus grand par-dessus le silence, par-dessus l’absence.
Serais-ce qu’il y a malgré tout un ciel avec des mains, des mains divines pour créer et guérir, des mains prévenantes pour redresser et réchauffer.
Au bord de s’en aller, le Plus-que-vivant demeure éveillé, il ne se démet pas, il s’en remet à ces mains-là. Il leur confie tout sa parole interrompue, sa mort insensée, ses amis désespérés, sans oublier les femmes qui ont marché avec lui là où les autres osaient peu se risquer.
S’il y a du sens à tout cela, il doit se trouver entre ces mains-là. A l’heure de mourir nous aurons peur – et pourquoi pas – de quitter l’en bas. Ce ne sera pourtant pas la fin du monde puisqu’au Golgotha la fin a passé derrière, le voile du Temple s’est déchiré, Dieu n’est plus emmuré, le passage est libéré.
C’est par le souffle qu’il vient à nous, c’est par le souffle que nous allons lui. La mort n’est plus ce qu’elle était, elle demeure blessure, toujours rupture, mais elle perdu son aiguillon et n’aura plus jamais raisons »
Fracine Carillo, Le Plus-que-vivant, Labor et Fides 2009, page 115
J’ai tout remis entre tes mains
J’ai tout remis entre tes mains : Ce qui m’accable et qui me peine, Ce qui m’angoisse et qui me gêne, Et le souci du lendemain.
J’ai tout remis entre tes mains : Le lourd fardeau traîné naguère, Ce que je pleure, ce que j’espère, Et le pourquoi de mon destin.
J’ai tout remis entre tes mains : Que ce soit la joie, la tristesse, La pauvreté ou la richesse, Et tout ce qu’à ce jour j’ai craint.
J’ai tout remis entre tes mains : Que ce soit la mort ou la vie, La santé ou la maladie, Le commencement ou la fin. J’ai tout remis entre tes mains.
Prière attribuée à Marie Henrioud