Vos lieux de culte Église 29

Psaume 33

Dieu délivre les malheureux

Refrain :
Dieu délivre les malheureux qui l’appellent à l’aide
Car leurs vies sont précieuses pour lui
Dieu vient pour soutenir les pauvres et les faibles
Leur apporter une paix infinie

Donne à ce fils de roi
Les cadeaux des rois des îles lointaines
D’être le maître des océans, de la terre et du ciel

Refrain

Que le nom du sauveur soit loué maintenant
Aussi longtemps qu’le soleil brillera
Bénissons-nous les uns les autres en le nommant
Que toute la terre soit pleine de sa gloire

Vive ce nouveau roi
Donnons-lui en cadeau l’or de Saba
Pour lui, on priera sans relâche, plein d’amour, tous les jours

Refrain

Que le nom du sauveur soit loué maintenant
Aussi longtemps qu’le soleil brillera
Bénissons-nous les uns les autres en le nommant
Que toute la terre soit pleine de sa gloire

Refrain (2x)

Que le nom du sauveur soit loué maintenant
Aussi longtemps qu’le soleil brillera
Bénissons-nous les uns les autres en le nommant
Que toute la terre soit pleine de sa gloire
Que toute la terre soit pleine de sa gloire


Christmas in New Orleans

de James Andrews


Conte de Noël : la visite des araignées

Sara Cone Bryant

Je vais vous raconter quelque chose qui arriva à un arbre de Noël, il y a bien longtemps. Si longtemps, que j'ai oublié quand. C'était une veille de Noël. Le sapin était déjà tout garni, avec des bougies, des boules brillantes, des oranges, des pommes, des noix dorées et des joujoux. Et surtout la grande étoile qui brille tout en haut. C'était vraiment un très bel arbre. Il trônait bien tranquille au milieu du salon, dont on avait fermé les portes, pour empêcher les enfants d'y entrer avant le lendemain. Mais, à part les enfants, tous les habitants de la maison avaient admiré l'arbre. Minet l'avait vu, avec ses grands yeux verts ; il avait tourné tout autour en regardant partout. Le brave chien de garde l'avait vu, avec ses bons yeux pleins de caresses. Le canari jaune l'avait bien regardé de ses petits yeux noirs, avant de s'endormir dans un coin de sa cage. Même les petites souris grises, qui avaient si peur du chat, étaient venues donner un coup d'œil. Mais il y avait pourtant des gens qui n'avaient pas vu l'arbre. C'étaient... les araignées!… Vous savez, les araignées vivent dans les coins ; les coins ensoleillés des greniers, et les coins sombres des caves. Et elles comptaient bien venir voir le beau sapin, tout comme les autres. Malheureusement, juste avant Noël, il y avait eu branle-bas de propreté dans la maison. Les servantes avaient couru partout, balayant, cirant, frottant, époussetant, de la cave au grenier. Le balai passait dans les coins : pok, pok, et la tête de loup parcourait les plafonds : top, top ! Les araignées se sauvaient de tous côtés. Personne ne pouvait rester dans la maison avec un pareil remue-ménage ! Dépitées, les araignées se sont réfugiées à la cave ou au grenier. Ce qui fait qu'elles n'avaient pas pu voir l'arbre de Noël ! La veille de Noël, elles se sont consultées et les plus jeunes ont dit : « Tout le monde a pu voir le sapin : le chien dans son panier, le chat sur son coussin, l’oiseau dans sa cage et même les souris. Tout le monde, sauf nous ! Ce n’est pas juste. On veut y aller. » « C’est interdit » on dit les araignées les plus âgées. Mais à force de discuter, elles ont fini par se mettre d’accord. Et alors que tout le monde dormait dans la maison, le chien, le chat, l’oiseau. Du grenier descendirent les araignées descendirent, tout doux, tout doux. Il y avait les papas, les mamans, les papys, les mamys, et même les bébés. Et de la cave, montèrent les araignées tout doux, tout doux... Il y avait les papas, les mamans, les papys, les mamys, et même les bébés. Elles coururent sur le plancher jusqu’au pied de l’arbre. Bien sûr, elles ne résistèrent pas à l’envie de monter le long du tronc du sapin. Et alors, elles sont montées, tout doux, tout doux. Elles grimpaient et elles regardaient ! Elles étaient si contentes et trouvaient l'arbre si joli ! Elles passèrent en haut, en bas, sur le bout des branches et sur le tronc, tout doux, tout doux. Elles montèrent jusqu’à la grande étoile ! Elles redescendirent en passant par les branches, à gauche, à droite, dessus, dessous. Elles restèrent jusqu’à ce qu’elles eussent tout vu. Et alors, seulement, elles retournèrent à la cave et au grenier, bien contentes. Comme la nuit de Noël était déjà très avancée, le Père Noël arriva pour déposer les cadeaux au pied du sapin. Mais que pensez-vous qu’il vit sur l’arbre ? Des toiles d’araignées !! Partout où les araignées étaient passées, elles avaient laissé leurs longs fils de soie.  Comme vous l’aurez compris, elles étaient vraiment passées partout ! C'était un spectacle bien étrange que celui de ces longs fils couvrant toutes les branches. ! Que pouvait faire le Père Noël ? Il savait que les mamans n'aiment pas les toiles d'araignée. Oh ! Mais, pas du tout ! Un arbre de Noël tout couvert de toiles d’araignées ça n’irait jamais ! Le Père Noël réfléchit un instant, puis il toucha l'arbre de son doigt, et voici que toutes les toiles d'araignées devinrent comme en or ! Elles brillaient, elles étincelaient au travers des branches, et de longs fils dorés pendaient de partout. Et c'était si joli ! Et oui, c’est depuis ce temps que, grâce aux araignées, nous mettons des guirlandes sur les sapins de Noël. 

Pensée du jour

4e dimanche de l’Avent (Luc 1,57–66)

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