3 nouvelles personnes seront accueillies dans l'Eglise réformée vaudoise le 7 septembre prochain à la cathédrale de Lausanne durant le culte synodal de consécration et d’agrégation.
Pour faire plus ample connaissance, elles ont accepté de jouer le jeu de l’interview et de répondre à quelques questions. Rencontre.
Liste des animateurs et animatrice qui seront accueillis lors de ce culte : Marlène Baumann, Philippe Poulin et Cécil Guinand.
Marlène Baumann
Comment s’est forgée votre vocation d’animatrice d’Église ?
Servir Christ a toujours été une évidence pour moi ! Travailler comme infirmière en gériatrie et en soins palliatifs accompagnant des personnes et des proches, expérimenter personnellement la maladie, la vulnérabilité et le besoin d’aide, se former au fil des années a contribué à la maturation nécessaire, au bout d’un long processus, pour entrer pleinement dans ma vocation, celle d’être aumônière.
Quelles sont les valeurs communes qui unissent votre parcours à votre fonction d’animatrice d’Église ?
Les valeurs communes faisant le pont entre mon ancien métier d’infirmière et mon activité d’aumônière sont : l’écoute, l’accueil de l’autre dans sa différence, la compréhension, la bienveillance, la compassion, le respect, la proximité, l’adaptabilité, la sensibilité, le travail d’équipe.
Quel mot ou quel texte vous accompagne au quotidien ?
« Ne sois pas effrayée, car je suis avec toi !» (Esaïe 41.10) et « Va avec cette force que tu as, n’est-ce pas moi qui t’envoie ? « (Juges 6.14)
Au quotidien, quel est votre moteur ?
Rencontrer des personnes différentes est un enrichissement quotidien.
Philippe Poulin
Comment s’est forgée votre vocation d’animateur d’Église ?
Pendant 16 ans d’enseignement en école de métier, j’ai remarqué que les apprenti·e·s en échec ou en rupture ne l’étaient quasiment jamais en lien avec leur apprentissage, mais en lien avec leur environnement de vie. Le rôle d’enseignant permet de constater ces soucis, mais pas de les accompagner pour trouver des solutions d’aides. En tant qu’aumônier, je peux m’investir dans un nouveau rôle.
Quelles sont les valeurs communes qui unissent votre parcours à votre fonction d’animateur d’Église ?
En tant qu’ancien mécanicien automobile, je suis un spécialiste de l’entretien et de la maintenance, et quand il y a un problème, je cherche jusqu’à trouver la solution pour le résoudre. Bien que l’accompagnement spirituel ne soit pas de la mécanique, je m’investis pour prendre soin de celles et ceux qui en ont besoin, et participe à trouver avec eux des pistes de solutions aux problèmes rencontrés.
Quel mot ou quel texte vous accompagne au quotidien ?
Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre (Jean 8 :7)
Au quotidien, quel est votre moteur ?
Plus que les réponses, ce sont les questions qui me font avancer
Cécil Guinand
Comment s’est forgée votre vocation d’animateur d’Église ?
Mon cheminement spirituel est passé par l’EREN, puis une vocation pastorale qui a débouché sur l’obtention d’un master en théologie. L’EREN m’a engagé comme suffragant et en parallèle, j’effectuais de l’accompagnement dans le milieu associatif LGBTIQ+. Ensuite, j’ai fait le CAS en accompagnement spirituel et suis parti 6 mois en stage à Rennaz. Je vis aujourd’hui ma vocation à 75% au CHUV au sein de l’EERV.
Quelles sont les valeurs communes qui unissent votre parcours à votre fonction d’animateur ? d’Église ?
Accueil inconditionnel de l’autre dans son cheminement spirituel et confiance dans la possibilité que chacun·e puisse trouver un équilibre dans un ancrage spirituel au cœur de la fluidité nécessaire pour faire face aux aléas, changements, ruptures et appels qui ponctuent l’existence.
Quel mot ou quel texte vous accompagne au quotidien ?
Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi (Psaume 23)
Au quotidien, quel est votre moteur ?
Chaque matin, je rends grâce à Dieu de sa présence dans ma vie, et je m’émerveille de son amour pour moi, pour les autres, pour sa création.
Crédits photos ® EERV Gérard Jaton
