Bientôt le soir, demain dimanche 17 novembre
C’est ensemble que nous avançons et transformons l’Eglise et le monde de demain. Nous parlions la semaine dernière du pardon et du nécessaire pas de côté que nous devons parfois consentir pour avancer ensemble sur le chemin du changement.
C’est dire en sommes - et c’est là l’avant-dernier point que je partage avec vous sur la question du changement - que nous sommes des êtres humains, incarnés, faits de chair et de sang.
Plus positivement il s’agira de nous rappeler à chaque carrefour, à chaque détour, par monts et vallées, que nous ne sommes pas de purs esprits pensant sur pattes. Dans nos dynamiques de changements, et donc dans nos dynamiques de groupes aussi, chacun vient non seulement avec ses belles intentions et sa bonne volonté, mais aussi avec son tempérament; plutôt fonceurs ou suiveurs, tantôt “nein-Sager” ou fins observateurs ; chacun prend sa place dans la construction commune avec son moteur intérieur.
A cela s’ajoutent nos histoires de vie, récentes ou anciennes, nos ombres parfois oubliées, nos loyautés, parfois inconscientes : Elles aussi entrent en ligne de compte, sans oublier nos humeurs, nos sentiments et ressentiments. Tout cela vient influencer et parfois interférer le cours des choses.
On peut alors avoir le plus beau des projets, bien réfléchi, bien ficelé … et celui-ci peut être mis en déroute parce que nos ombres viennent en troubler l’horizon.
Nous cheminons ensemble avec des corps incarnés, faits de chair et de sang, disais-je, avec leurs lourdeurs et leurs moments de légèreté, avec leurs forces ou leurs fragilités. Si le mental et le physique ne sont pas très loin, l’un de l’autre, on n’oubliera pas que c’est finalement notre représentation de l’univers et nos arrières plans spirituels, pour ne pas dire religieux, qui donnent au final hauteur et couleur d’éternité à notre vie ici-bas.
Non, nous ne sommes pas de purs esprits sur pattes. Nous sommes faits de chair et de sang, pris dans notre humanité la plus belle, faite de ce mélange de glaise et de poussière d’étoile. Et on n’y coupe pas. C’est bien ainsi, surtout lorsqu’on en prend conscience.
On se souviendra en ce sens que Jésus, lui aussi, s’est entouré d’hommes et de femmes (oui, il y en avait aussi) bien incarnés, par moment lumineux, par moment terriblement humains. Et c’était bien ainsi !
On gagnera à se porter mutuellement attention et s’accueillir les uns autres, non seulement avec ce qui est mis en au devant de la scène, mais avec tout ce qui se tient dans les coulisses, accrochés au starting-block de la vie et de la foi ! A travers notre corps, notre âme et notre esprit !
Amen !
Sandro Restauri, pasteur
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