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*Bientôt le soir, demain dimanche 19 janvier*

   *La grâce, c’est l’inattendu de Dieu*. C’est ce qui se donne à entendre - et à voir aussi - lorsque, de façon inopinée, quelque chose advient qui n’était ni prévisible, ni même imaginable. 
   Nous aimons planifier notre vie et faire des projets. Et c’est normal. Nous savons cependant que ceux-ci ne se réaliseront peut-être pas, ou du moins pas comme nous les imaginions. La sagesse nous invite à vivre l’instant présent avec reconnaissance, dans l’ici et le maintenant, sans vouloir à tout prix contraindre l’avenir. Après tout, n’est-ce pas dans le présent que se joue la vie ?

   On le sait : *la vie est faite de hasards et autres concours de circonstance qui infléchissent et marquent le cours des événements. Et c’est bien qu’il en soit ainsi : cela nous oblige à plus de souplesse et nous invite à la confiance*
   A contrario, se focaliser sur l’état présent de notre existence, avec ses peines, plus qu’avec ses joies, et faire de là des extrapolations sur ce que sera l’avenir peut s’avérer un exercice périlleux, voire carrément délétère. Cela ne laisse pas beaucoup de marge à la vie pour dégager tout son potentiel. Et encore moins à la grâce !
   
   Car elle est là, la grâce de Dieu. Elle se tient au rendez-vous de chaque instant; elle soigne et nourrit la vie. *Sans grâce, pas de vie. Car la grâce est justement ce qui déborde du cœur de Dieu*. La grâce c’est alors quand le surnaturel se glisse dans le naturel ; lorsque celui-ci, le naturel prend tout à coup couleur d’éternité, devient sublime, et réjouit le cœur de celui ou celle qui daigne le regarder avec attention.

   *La grâce de Dieu surprend lorsque l’on ne s’y attend pas, ou on ne s’y attendait plus. Disions-nous. Dans l’histoire du peuple de la première Alliance, c’est ce qui est advenu avec le roi perse Cyrus*, que les textes d’Esaïe qualifient même de "Oint", "élu de Dieu". (Esaïe 40 et suivant) 
   Au milieu du VIe siècle avant notre ère, après plus de 50 ans d’Exil à Babylone, c’est lui, Cyrus, qui intervient magistralement pour mettre fin au temps de la déportation : Et cela se passe, sans que personne ne le lui commande. En y regardant de près, cet événement est exceptionnel. Jamais jusque-là, on avait imaginé que cela eut été possible.

   J’aime rappeler cet événement pour illustrer ce qu’est la grâce. On aurait peut-être aimé, par fierté ou orgueil, penser qu’un sauveur se lèverait au sein d’Israël. Il n’en a rien été. Cyrus, puis Darius, vont contribuer au retour à Jérusalem de ceux et celles qui avaient été déportés à Babylone 70 ans auparavant.
   Il faut parfois savoir faire preuve de plus d’humilité, pour s’ouvrir pleinement à la grâce de Dieu. On se souviendra que *la grâce est faite de cette étrangeté qui met en confiance et s’avère bénéfique et porteuse du Souffle de Dieu*.

Amen !

 

Sandro Restauri, pasteur

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Pensée du jour

Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez ! (Luc 6,17-26 "v. 21")

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