Le service funèbre offre un temps et un lieu à partager, pour prendre congé de la personne défunte, dans la présence de Dieu. C’est l’occasion pour la famille, les amis et connaissances de faire mémoire de la vie du défunt*, de le confier à Dieu et de se soutenir mutuellement.Il est le lieu de la rencontre concrète entre la prise en compte de l’existence humaine et l’élan de la résurrection offert aux endeuillés.

Votre Eglise est à vos côtés

L’Eglise vous offre son soutien pendant ce temps d’émotion et de questionnement sur le sens de la vie.

La préparation

La ou le ministre qui vous accompagne vous rencontre, vous écoute dans votre deuil et prépare avec vous le culte d'adieu.

La cérémonie

Le service funèbre est personnalisé. Le célébrant préside à son déroulement et témoigne de l’Evangile.

Une Parole pour consoler

La Bible situe le début et la fin de l’existence dans un cadre communautaire : comme on fête une naissance, on accompagne un défunt et ses proches. Elle rappelle l’importance de la sépulture comme marque du respect dû à toute personne décédée.

Notre Eglise considère que toute personne – quelles qu’aient été les circonstances de sa vie et de sa mort – a droit à un service funèbre et à une sépulture. Il est important que les proches d’un défunt puissent être accompagnés dans leur deuil et accueillis avec toutes leurs émotions, voire leur révolte.
Dans le canton de Vaud, des dispositions sont prises pour que toute personne décédée soit dignement inhumée. Il appartient ensuite aux individus et aux familles de choisir, dans le respect du cadre légal garanti par les entreprises de pompes funèbres, la manière dont ils souhaitent que les choses se passent.

Le service funèbre célébré dans le cadre de l’Eglise réformée offre un espace pour

  • être ensemble, réunir ceux qui ont aimé le disparu
  • témoigner du fait que l'on n'est pas seul dans le deuil mais que la communion humaine et fraternelle est essentielle
  • dire merci à Dieu, dans la reconnaissance et malgré  la tristesse, pour une existence qui nous a été donnée
  • entendre l'Évangile et partager l'espérance commune de notre foi, pour dire que l'être humain n'est pas voué à la mort mais promis à la vie. Face à la fragilité de l’existence, l’annonce de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ invite à placer sa confiance en Dieu.

Oui, j'en suis sûr, rien ne pourra nous séparer de l'amour que Dieu nous a montré dans le Christ Jésus, notre Seigneur. Ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les esprits, ni le présent, ni l'avenir, ni tous ceux qui ont un pouvoir, ni les forces d'en haut, ni les forces d'en bas, ni toutes les choses créées, rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu ! 

Epître aux Romains, ch. 8, v. 38-39

Pensée du jour

4e dimanche de l’Avent (Luc 1,57–66)

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