Depuis quelques mois, on reparle de ces jeunes qui ont quitté seul·es leur pays à 13, 14 ans. Fuyant la violence, la guerre, parfois des recrutements par des groupes extrémistes, ils et elles ont affronté par étapes de longs et dangereux chemins. A l’arrivée, le défi est de taille: il faut apprendre la langue, trouver des repères dans une nouvelle culture, continuer à grandir, avec une partie du cœur au loin, restée auprès de ces proches qui continuent à affronter la menace.

De nouvelles structures éducatives se sont récemment ouvertes dans le canton pour accueillir ces adolescent·es déraciné·es mais remplis de rêves et de projets. Depuis 8 ans, le projet Action-parrainages, auquel participent les Eglises, favorise pour sa part la création de liens entre ces jeunes et des personnes vivant ici de longue date. Il a lancé quelques 400 «parrainages» d’adolescent·es réfugié·es âgé·es de 15 à 18 ans par des familles/couples ou personnes seules.

L’idée? se retrouver 2 à 3 fois par mois autour d’un repas, de moments de jeux ou pour une balade. Un «petit plus» déterminant, comme le relèvent curateurs et curatrices, éducateurs et éducatrices, et enseignant·es: les signes d’accueil et d’amitié aident en effet à passer le seuil, à traverser des deuils et à reprendre pied.

En 2024, le volet «mineur·es non accompagné·es» d’Action-parrainages est plus sollicité que jamais. Beaucoup de jeunes attendent encore d’avoir eux et elles aussi la chance de créer des amitiés par ici. Action-parrainages se charge d’accompagner les bénévoles dans la démarche. 

Intéressé·es? ou au 079 791 60 10

Apprenons à nous connaître, s’accepter. Peu importe d’où on vient, se rassembler. Ne te sens pas seul, s’entraider. La seule chose à faire, aimer
(rap écrit ensemble en 2023)

Pensée du jour

Genèse 50,15-26

Lire la suite Proposé par : Pain de ce jour