Un calendrier solidaire pour sourire aux visages de la précarité

Pour faire un geste en faveur des plus démuni·es, la Région Lausanne – Epalinges vous propose de participer à un calendrier solidaire durant l’Avent.

La précarité prend de nombreuses formes. Dans l’imaginaire collectif hivernal, elle parcourt des rues brumeuses, bleue et transie de froid. Puis elle dort sous des ponts humides avec un matelas de carton – ou fait la file pour espérer dormir dans un abri. Finalement, pour subvenir à ses besoins, elle demande l’aumône à chaque personne qu’elle croise, avec une lueur de tristesse désabusée au fond des yeux. Pourtant, elle a de nombreux autres visages moins visibles. Entre autres, elle enchaîne des ménages à journée faite pour un salaire misérable, elle élève seule ses enfants sans réussir à joindre les deux bouts, elle cherche vainement un travail pour s’intégrer dans une société difficile d’accès ou encore dort dans sa voiture faute de logement à portée de sa bourse. Dans tous les cas, il lui manque des conditions de vie stables et de la dignité humaine.

A l’autre bout du spectre, la période de Noël, avec ses décorations bling-bling, ses lumières rigolotes et sa musique légère (parfois agaçante), représente l’occasion rêvée pour accomplir sa « BA » – sa « bonne action » – et alléger un peu sa conscience. Un geste, qui se concrétise de plusieurs manières différentes : une pièce glissée dans un gobelet, un café offert, un repas payé, des vêtements donnés, un don à une association… Cela semble peu, mais fait déjà une petite différence pour qui reçoit cette attention généreuse.

Aider les personnes en précarité

Pour aller un pas plus loin, le Service présence et solidarité de la Région Lausanne – Epalinges vous propose de participer à une action simple : un calendrier solidaire. Cela ressemble à s’y méprendre à un calendrier de l’Avent « inversé ». En effet, l’idée est d’avoir, quelque part chez soi, un carton dans lequel des objets et denrées vont être ajoutés (quotidiennement – ou non). Ce geste peut notamment avoir du sens pour sensibiliser et inclure des enfants vis-à-vis de cette thématique. Et après quelques ajouts de nourriture sèche ou de conservation longue et autres produits de première nécessité (hygiène), ce qui a été récolté est apporté dans l’un des lieux de récolte (voir ci-dessous). Plus simplement, il est aussi possible d’acheter quelques articles en plus lors des courses et de les mettre de côté en attendant d’aller les apporter.

Avec cette action, chaque personne peut participer selon ses capacités et il est possible d’aider des personnes en précarité. Les produits récoltés seront ensuite répartis aux distributions alimentaires. Côté donneur, ce ne sont « que » quelques instants et quelques francs. Côté bénéficiaire, c’est l’assurance de mettre quelque chose dans son assiette et d’accéder à quelques produits d’hygiène de base. Autrement dit, une manière utile et solidaire de sourire aux visages de la précarité.

Samuel Maire et Liliane Rudaz