«Espérer au-delà de toute espérance», tel est le titre de la lettre 2025 de frère Matthew, prieur de la communauté œcuménique de Taizé. Des mots inspirés par l’écoute de jeunes, en particulier celles et ceux qui vivent dans des pays marqués par la désespérance.

En foi chrétienne, l’espérance n’est pas un vain mot. C’est une réalité qui fait sens tout au long des Écritures bibliques. Dans sa lettre 2025, frère Matthew permet d’entrer plus encore dans la méditation de cette réalité d’Évangile, alors que nous vivons des temps troublés par l’injustice et les polarisations, par la guerre, y compris en Europe. L’espérance qui vient de Dieu est à accueillir sans cesse, à choisir, et à partager au travers de notre vie, dans le quotidien comme dans les choix importants.

Quelques lignes de cette lettre: «Pour mieux comprendre ce que signifie l’espérance, il nous faut écouter des personnes qui vivent au milieu de la détresse et de la violence. N’est-ce pas par leurs voix que Dieu va nous guider? […] L’espérance donnée par le Christ nous donne un avant-goût de ce qui doit se réaliser en plénitude dans l’avenir de Dieu. Elle est comme l’ancre d’un bateau. Elle nous tient fermement lorsque la tempête fait rage. […] Pour garder l’espérance, nous avons besoin les un·es des autres. […] Pour nourrir l’espérance, il faut faire face à la réalité telle qu’elle est et la voir à la lumière des promesses de Dieu.»

Serons-nous de ceux et celles qui s’efforcent d’espérer? Resterons-nous des personnes d’espérance?

Timothée D. Reymond, 
pasteur coordinateur Région Lausanne – Epalinges

Pensée du jour

Vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'homme viendra à l'heure que vous n'y penserez pas. (Luc 12,35-48 "v. 40")

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