Droit à l’école, droit à l’avenir permet aux enfants Roms de faciliter leur intégration scolaire et de leur permettre de s’intégrer au maximum dans le cursus scolaire.

Assise au centre-ville

Quand elle tend la main, assise quelque part au centre-ville, avec un «bonjour» poli et de grands yeux à l'air un peu effarouché, peut-être qu'elle réveille votre compassion. Ou qu'elle vous agace. Ou que vous vous dites qu'elle devrait travailler – bonne idée, moyennant accompagnement et patience, ça serait possible.

Cette dame Rom que vous connaissez par cœur est aussi une maman. Depuis quelques années elle a emmené avec elle son fils adolescent, dont les grands-parents en Roumanie ne pouvaient plus s'occuper au vu de leur santé. Sa scolarité commencée en Roumanie, il la poursuit à Lausanne, avec beaucoup de cœur et d'engagement, et de jolis progrès. Il rêve de devenir mécanicien. Le projet «Droit à l'école, droit à un avenir» le soutient, pour espérer que ce rêve devienne réalité.

Lausanne comme point de chute

Depuis maintenant une quinzaine d'années, des couples, puis des familles Roms, ont trouvé à Lausanne leur point de chute – hélas dans une précarité et un «mode survie» dont il est difficile sortir. Même si de plus en plus de parents trouvent aujourd'hui du travail, voire même, avec un peu de chance, un logement fixe !

Il y a dix ans, nous avons commencé à voir arriver aussi des enfants et des adolescents: la garde par les grands-parents en Roumanie devient impossible, souvent pour des raisons de santé, ou alors parce qu'ils sont aussi quelque-part en exil pour essayer de gagner trois sous. Alors, de Point d'Appui et Jardins Divers, ensemble avec les associations Opre Rrom et Sant'Egidio, nous nous sommes lancées dans un soutien aux familles et un dialogue avec les écoles lausannoises pour que les enfants de ces familles puissent y être accueillis, comme tout enfant qui a droit à l'éducation, quelle que soit la condition de ses parents.

Une scolarisation pleine de défis

Les défis de cette scolarisation? Une immense précarité sociale qui fragilise l'engagement quotidien et à long terme dans un projet scolaire. Des parents qui n'ont eux-mêmes pas forcément été scolarisés et sont donc peu familiers du fonctionnement de l'école, de ses apports mais aussi de ses obligations. Et puis bien sûr, les finances. Si l'école est gratuite, elle exige que les enfants soient affiliés à l'assurance maladie, demande un minimum d'équipement et quelques contributions pour des camps ou autres activités. Sans compter le dentiste scolaire, qui fait des merveilles pour la dentition de ces jeunes, à petit prix, mais prix quand-même.

Votre générosité fait une différence

Nous espérons donc pouvoir compter sur votre générosité, en finances ou en bénévolat, pour que ce projet puisse se poursuivre cette année. Il accompagne une dizaine d'enfants. Il est aussi soutenu par le fonds Diaconie de Fondia, pour trois ans (durée de soutien maximale).

Le rêve de cette scolarisation? Dans notre société complexe et lettrée, que ces enfants, outillés par les apprentissages scolaires, puissent se rêver et se construire un avenir moins précaire et plus en sécurité que de devoir tendre la main sur un coin de trottoir. 

Les enfants vous disent merci!

Pour nous soutenir

IBAN CH30 00767 000C 5641 5926
Droit à l’école, droit à un avenir, 1008 Prilly

 

Contacts

079 385 19 87
079 258 71 69

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Le quatrième compagnon (Daniel 3,24-30)

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