Katja Garrone a rejoint la Région La Côte au commencement du mois de septembre. Elle occupe le poste régional d'animatrice jeunesse. Afin de faire plus ample connaissance, elle a accepté de répondre à quelques questions.
Qui est Katja Garrone ?
Je suis mariée et maman de deux enfants: un garcon de 4 ans et une fille de 7 mois. J’ai fait mes études en Finlande où j’ai obtenu un double diplôme d'éducatrice et d'animatrice d’Eglise.
D’où venez-vous ?
Je suis née en Suède de parents finlandais. Je me considère à la fois comme suédoise et finlandaise, mais j’ai choisi de parler finnois à mes enfants.
Que signifie pour vous être chrétien ?
C’est plus qu’une philosophie, c’est mon identité.
Quelle est votre relation à Dieu ?
Dieu est pour moi est la fondation de ma vie. J’ai pas mal voyagé pendant et après mes études, mais en ayant la conviction que chaque étape de mon existence était guidée par Dieu. Même lorsque je ne savais pas toujours comment procéder ou ce que le lendemain m'apporterait, j'ai pu trouver une certaine sérénité, car je pouvais compter sur le fait que ma foi en Dieu me porte.
Comment avez-vous découvert la Foi ?
J’ai été active dans l’église depuis l’enfance. Ma mère m’a amené à l’Ecole du dimanche et je participais aux camps. C’était vraiment pendant les cours et camps de confirmation quand j’ai pris la décision de vouloir avoir une relation personnelle avec Jésus.
Y a-t-il un moment dans votre vie qui a renforcé votre Foi ?
Je ressens l'influence de Dieu dans le parcours de ma vie et cela me renforce tous les jours. Quand j’ai commencé mes études d’éducatrice, mon était de travailler soit comme animatrice d'Eglise, soit comme missionnaire. J’ai mis dix ans pour y arriver. Ce n’est pas dans le cadre que j’avais imaginé, mais je vais enfin travailler pour l’Église et à « l’étranger » en même temps. Je trouve que l’Esprit m’a préparé pour cette vocation pendant ces années.
Je me souviens de l'accueil que j'ai reçu lorsque j'ai fait ma thèse en Ethiopie. On m'avait invitée pour un repas et ils avaient préparé un mouton, un repas que l'on ne mange qu'en temps de grandes fêtes, car il est très cher, presque le prix d'un salaire de l'époque. Cela m'a vraiment touchée. Ils n'avaient pas toujours assez pour se nourrir et ils étaient si généreux, avec cette confiance que Dieu pourvoirait. Ca me fait penser à Matthieu 6,26 : “Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n'amassent point dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit ! Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux?”
Souvent je me demande si ce n’est pas plus facile d’oublier Dieu et sa place dans nos vies lorsque tous nos besoins sont satisfaits? J'essaie de ne pas tenir pour acquis tout ce que j'ai autour de moi et remercier Dieu chaque jour pour ce qu'il me donne.
Que signifie pour vous être animatrice d'Eglise?
C'est un poste multifonctionnel. C'est être un exemple, un tuteur, un soutien et un guide spirituel, une adulte de confiance. Une animatrice doit avoir un sens de l’humour et, dans ma tête, savoir jouer de la guitare (tous les animateurs de ma jeunesse faisaient ça!). C'est quelque chose que je ne maitrise pas encore mais je me suis inscrite à un cours.
Que souhaitez-vous apporter dans les paroisses ?
Des échanges et un regard nouveau grâce à mon expérience qui diffère probablement au niveau culturel de se qui se fait habituellement ici.
Que ressentez-vous lorsque vous allez au culte ?
Où que je sois dans le monde, j’ai toujours ressenti en allant à l’Église l’impression d’être chez moi et le sentiment d’appartenir à une communauté.
Que représente Noël pour vous ?
Pour moi c’est la plus grande fête, celle où toute la famille se réunit. C’est le moment de voir des proches et de passer des moments avec des personnes que je n’ai pas la possibilité de voir souvent. Pour ne pas oublier que l'on fête la naissance de Jésus.
Que représente Pâques pour vous ?
C’est la période plus importante dans le calendrier ecclésial. C’est la fin d’une période est le début d’une nouvelle où tout le monde fait partie de la famille du Christ et le salut ne dépend plus des actions humaines mais de la grâce de Dieu.