L'église de Lovatens se trouve à l'entrée du village du même nom, sur les hauts de Lucens, à deux pas de la frontière fribourgeoise.
En 1840, la chapelle qui existait a été démolie. Elle sera remplacée par une nouvel édifice, en 1961. Quand arrivaient les beaux jours, elle voyait passer de nombreux pèlerins venus du nord et qui se rendaient à Saint Jacques de Compostelle.
Lovatens est mentionné en l'an 996 sous le nom de “Lovatingis”. On y trouve des vestiges romains et des nécropoles du haut Moyen Âge. Lovatens a été une possession de l'abbaye de Saint-Maurice au début du XIe siècle, puis du domaine de Curtilles, qui appartenait à l'êveque de Lausanne.
"C'est une agglomération rurale et joliment vaudoise qui a pris de la hauteur, près de 780 m, comme pour mieux voir arriver le cours du temps et ne pas déranger celui de la Broye; une rivière qui lui est invisible mais qui coule pourtant au bas de son horizon; un horizon qui, parfois, côté Jura, lui fait voir un soupçon de Neuchâtel. Côté est, en revanche, en se hissant tout au bout de son haut et en s’accolant à la terre fribourgeoise, le village se donne un droit de regard sur la chaîne des Alpes.”
En ce qui concerne les dieux anciens, Lovatens aurait été le détenteur, à l’endroit dit “Au Marais”, d’une voie romaine ainsi que d’une pierre antique portant l’inscription “Deae Minervae”. Quoi de plus heureux pour cette agglomération que d’être liée à la déesse Minerve qui fut – excusez du peu! – la protectrice de Rome? Au bénéfice du village, on peut ajouter à la célébrité de Minerve le renom du théologien et pasteur Louis Germond, né en 1795, qui exerça à Echallens et s’illustra en fondant l’œuvre des diaconesses de Saint-Loup." Extrait de l'écrit d’un habitant : Oers Kisfaludy,
Eglise de Brenles
Une atmosphère chaleureuse accueille le visiteur qui entre dans la chapelle.
Les lattes de bois disposées en diagonales le long des côtés, laissent entrer une lumière chaude et douce qui se mêle à celle donnée par les poutres du plafond.
Le calme et la douceur des lieux
invitent le visiteur à des moments
de méditation et de repos.
Au printemps,
devant l'église,
un magnolia
répand
ses couleurs
d'un rose foncé,
sur un ciel
parfois gris
qui sort à peine
de l'hiver.