Textes bibliques

La Bible est une véritable petite bibliothèque qui n’ignore aucun aspect de la vie humaine. Elle chante aussi l’amour qui attire l’un vers l’autre les membres d’un couple, et fait de l’amour conjugal la parabole de l’amour de Dieu pour son peuple. Ainsi une Bible est-elle souvent offerte aux mariés après la bénédiction de leur union. Ce livre, qui a été au cœur des dialogues ayant préparé ce jour, s’offre de nourrir le dialogue conjugal et le dialogue avec Dieu.

Voici quelques textes plus particulièrement adaptés, choisis dans la Bible selon, soit la Traduction en français courant, soit la Traduction œcuménique de la Bible (TOB), et présentés d’après l’ordre biblique. Ancien Testament, puis Nouveau Testament (comprenant les Evangiles, et les Epîtres).

Après le nom du livre figure un chiffre indiquant le chapitre concerné, puis après une virgule un second ou plusieurs autres chiffres indiquant les versets choisis. Exemples :
- Genèse 1, 23-28 : Livre de la Genèse, chapitre 1, versets 23 à 28
- Genèse 1, 1 - 2, 4 : Livre de la Genèse, chapitre 1, verset 1 jusqu’au chapitre 2, verset 4


Textes de l’Ancien Testament

La Bible nous dit que la relation homme-femme est don du Créateur et que Dieu a voulu faire des humains ses associés au devenir de sa création.

Genèse 1, 26-28 + 31a

Dieu dit enfin : « Faisons les êtres humains : qu’ils nous ressemblent vraiment ! Qu’ils soient les maîtres des poissons dans la mer, des oiseaux dans le ciel et sur la terre, des gros animaux et des petites bêtes qui se meuvent au ras du sol ! »
Dieu créa les êtres humains
à sa propre ressemblance,
à l’image de Dieu il les créa, mâle et femelle (On peut traduire aussi : « homme et femme », mais l’accent est sur la nature sexuée et sur les différences sexuelles.
Ce texte est repris dans Matthieu 19, 4 et Marc 10, 6.)
il les créa.
Puis il les bénit en leur disant : « Ayez des enfants, devenez nombreux, peuplez toute la terre et dominez-la ; soyez les maîtres des poissons dans la mer, des oiseaux dans le ciel et de tous les animaux qui se meuvent sur la terre ». Dieu constata que tout ce qu’il avait fait était vraiment une très bonne chose.

Genèse 2, 18-24

Au commencement, le Seigneur Dieu dit :
« Il n’est pas bon que l’homme soit seul, Je vais lui faire une aide
qui lui correspondra. »
Avec de la terre, le Seigneur Dieu façonna
toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel,
et il les amena vers l’homme
pour voir quels noms il leur donnerait.
C’était des êtres vivants,
et l’homme donna un nom à chacun.
L’homme donna donc leurs noms
à tous les animaux,
aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs.
Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde.
Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux,
et l’homme s’endormit.
Le Seigneur Dieu prit l’une de ses côtes et referma les chairs à leur place. Le Seigneur Dieu transforma la côte qu’il avait prise à l’homme en une femme qu’il amena vers lui à son réveil. L’homme dit alors : « Voici cette fois l’os de mes os et la chair de ma chair ; celle-ci, on l’appellera femme car c’est de l’homme qu’elle a été prise. » (Il y a un jeu de mot remarquable entre côte et côté, et le côte à côte du couple, et un autre jeu de mot entre homme (isch en hébreu) et femme (ischa, le féminin de isch). A cause de cela,
l’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme,
et tous deux deviendront une seule chair.


La Bible parle de l’amour. Elle parle de l’amour de Dieu, bien sûr, mais aussi de l’amour humain qui est beauté et sensualité, qui est une puissance de vie. Le plaisir lui-même est un don de Dieu qu’il s’agit de partager dans la reconnaissance.

Dialogue amoureux dans le Cantique des Cantiques 2 ; 4 ; 7 (extraits)

Lui Allons, ma tendre amie, ma belle, viens. Ma colombe nichée au creux des rochers, cachée dans la falaise, montre-moi ton visage ; fais-moi entendre ta voix, elle est si agréable, et ton visage est si joli ! Par un seul de tes regards, tu me fais battre le cœur, mon amie, ma promise ; une seule des chaînettes qui ornent ton cou suffit à me garder prisonnier. Comme ton amour me ravit ! je le trouve plus enivrant que le vin, et ton huile parfumée m’enchante plus que tous les baumes odorants. Elle Je suis à mon bien-aimé et c’est moi qu’il désire. Viens mon amour, sortons, nous serons de bonne heure aux vignes, nous verrons si elles bourgeonnent ou même si les bourgeons s’ouvrent, et si les grenadiers sont en fleurs. Et là, je te donnerai mon amour. Place-moi contre ton cœur comme ton cachet personnel ; garde-moi près de toi, comme la pierre gravée à ton nom que tu portes au bras. C’est que l’amour est aussi fort que la mort. Comme la mort aussi, la passion nous tient ! Elle est comme une flamme ardente, comme une flamme du Seigneur. Toute l’eau des océans ne suffirait pas à éteindre le feu de l’amour, et toute l’eau des fleuves serait incapable de le noyer. Imaginons quelqu’un qui offrirait tous ses biens pour acheter l’amour : il ne manquerait pas d’être ridicule !

Cantique des cantiques 2, 8-13

Dans cet autre texte du Cantique des Cantiques l’amour n’est pas présenté comme une force qui attire à soi, une force qui tend à posséder et à retenir, mais au contraire comme une force permettant à l’autre de s’épanouir, de grandir, d’advenir. D’où cette traduction de Chouraqui :

« La voix de mon amoureux ? le voici, il vient !
Il bondit sur les monts, il saute sur les collines.
Il ressemble mon amant, à la gazelle ou au faon des chevreuils...
Le voici, il se dresse derrière notre muraille !
Il guette aux fenêtres, il épie aux treillages !
Il répond, mon amoureux et me dit : lève-toi vers toi-même,
ma compagne, ma belle, et va vers toi-même.
oui, voici, l’hiver est passé,
la pluie a cessé, elle s’en est allée.
Les bourgeons se voient sur terre,
le temps du rossignol est arrivé,
la voix de la tourterelle s’étend sur notre terre.
Le figuier embaume ses sycones,
les vignes en pousse donnent leur parfum.
Lève-toi vers toi-même, ma compagne,
ma belle, et va vers toi-même ! »


La Sagesse populaire s’exprime dans les Proverbes et les autres écrits de Sagesse. Composés dans un contexte de société patriarcale, ces textes doivent aujourd’hui être lus et compris dans une réciprocité entre hommes et femmes.

Proverbes 5, 15 + 18-19

Ta femme est comme une source d’eau pure. Bois à cette source, réjouis-toi toujours de vivre avec celle que tu as choisie dans ta jeunesse, et rends-la heureuse. Ta femme est aimable et gracieuse comme une gazelle. Que son corps te comble toujours de joie. Sois sans cesse heureux de son amour.

Proverbes 31, 10-31

Une femme de valeur, qui la trouvera ?
Elle a bien plus de prix que le corail.
Son mari a pleine confiance en elle,
les profits ne lui manqueront pas.
Elle travaille pour son bien et non pour son malheur tous les jours de sa vie.
Elle cherche avec soin de la laine et du lin
et ses mains travaillent allègrement.
Elle est comme les navires marchands,
elle fait venir de loin sa subsistance.
Elle se lève quand il fait encore nuit pour préparer la nourriture de sa maisonnée et donner des ordres à ses servantes.
Elle jette son dévolu sur un champ et l'achète,
avec le fruit de son travail elle plante une vigne.
Elle ceint de force ses reins et affermit ses bras.
Elle considère que ses affaires vont bien et sa lampe ne s'éteint pas de la nuit.
Elle met la main à la quenouille et ses doigts s'activent au fuseau.
Elle ouvre sa main au misérable et la tend au pauvre.
Elle ne craint pas la neige pour sa maisonnée,
car tous ont double vêtement.
Elle se fait des couvertures,
ses vêtements sont de lin raffiné et de pourpre.
Aux réunions de notables son mari est considéré,
quand il siège parmi les anciens du lieu.
Elle fabrique de l'étoffe pour la vendre et des ceintures qu'elle cède au marchand.
Force et honneur la revêtent,
elle pense à l'avenir en riant.
Elle ouvre la bouche avec sagesse et sa langue fait gentiment la leçon.
Elle surveille la marche de sa maison et ne mange pas paresseusement son pain.
Ses fils, hautement, la proclament bienheureuse et son mari fait son éloge :
» Bien des filles ont fait preuve de valeur ;
mais toi, tu les surpasses toutes ! »
La grâce trompe, la beauté ne dure pas.
La femme qui craint le SEIGNEUR, voilà celle qu'on doit louer.
A elle le fruit de son travail et que ses œuvres publient sa louange.


Ecclésiaste (Quohelet) 4, 9-12

Deux sont plus heureux qu’un. A deux, ils ont un bon salaire pour leur travail. Si l’un d’eux tombe, l’autre le relève. Mais malheur à celui qui est seul, s’il tombe, il n’a personne pour le relever. De plus, s’ils couchent à deux, ils ont chaud, mais celui qui est seul, comment se réchauffera-t-il ? Et si quelqu’un vient à bout de celui qui est seul, à deux, ils lui tiendront tête. Une corde à trois brins est plus solide !

Tobit 8, 5-10

Puis on laissa Tobit et Sara et on ferma la porte de leur chambre. Tobit se leva du lit et dit à sa femme : Lève-toi, Sara, prions et supplions notre Seigneur de nous manifester sa miséricorde et son salut. Elle se leva et ils se mirent à prier et à supplier, disant : Béni sois-tu, Dieu de nos pères ! Béni soit ton Nom dans toutes les générations à venir ! Que te bénissent les cieux et toute ta création dans tous les siècles ! C’est toi qui a fait Adam, c’est toi qui as fait pour lui une aide et un soutien, sa femme Eve, et de tous deux est née la race des hommes. C’est toi qui a dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul, faisons-lui une aide semblable à lui. A présent donc, ce n’est pas un désir illégitime qui me fait épouser la femme que voici, mais le souci de la vérité. Ordonne qu’il nous soit fait miséricorde, à elle et à moi, et que nous parvenions ensemble à la vieillesse. Puis ils dirent d’une seule voix : Amen, amen ! et ils se couchèrent pour la nuit.

Ecclésiaste 9, 9

Jouis de la vie avec la femme que tu aimes, chaque jour de la brève existence que Dieu t’accorde sur la terre. C’est là ce qui te revient dans la vie pour la peine que tu prends ici-bas.

Nous pouvons avoir peur de notre passé, de manquer du nécessaire, craindre d’être abandonnés, de ne pas compter aux yeux de Dieu, d’être écrasés par les détresses extérieures. Nous pouvons craindre de ne pas arriver à faire aussi bien que nous voudrions, ou encore de connaître les mêmes échecs que nos parents, ou d’autres personnes proches. Le texte suivant nous permet de formuler ces craintes et nous montre comment Dieu veut faire alliance nouvelle avec chacune et chacun d’entre nous pour nous donner la confiance.

Jérémie 31, 29-34 (extraits)

En ce temps-là, on ne dira plus : « Les parents ont mangé des raisins verts, mais ce sont les enfants qui ont mal aux dents ! ». En effet, si quelqu’un mange des raisins verts, c’est lui-même qui aura mal aux dents ; chacun ne sera responsable que pour ses propres fautes. Bientôt, déclare le Seigneur, je conclurai une alliance nouvelle avec mon peuple. J’inscrirai mes instructions non plus sur les tablettes de pierre, mais dans leur conscience ; je les graverai dans leur cœur, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. Je pardonnerai leurs torts, je ne me souviendrai plus de leurs fautes.

Textes du Nouveau Testament

Les Evangiles nous adressent surtout des paroles de Jésus-Christ.

Matthieu 5, 1-11 Les Béatitudes, ou un autre discours sur le bonheur...

Quand Jésus vit toute la foule qui le suivait,
il gravit la montagne.
Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent.
Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire.
Il disait :
« Heureux les pauvres de cœurs :
le Royaume des Cieux est à eux !
Heureux les doux :
ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent :
ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice :
ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux :
ils obtiendront miséricorde !
Heureux les cœurs purs :
ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix :
ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice :
Le Royaume des Cieux est à eux ! »

Matthieu 5, 13-16

Devenir des témoins de Jésus-Christ dans le monde
Jésus dit : « Vous êtes le sel de la terre. Si le sel perd sa saveur, qui la lui rendra ? Il ne vaut plus rien ; on le jette dehors et il est foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une hauteur ne peut être cachée. Quand on allume une lampe, ce n’est pas pour la cacher sous le boisseau, mais pour la poser sur son support afin que sa lumière brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille aux yeux des hommes, pour qu’en voyant vos bonnes actions ils rendent gloire à votre Père qui est aux cieux. »

Matthieu 6, 25-34

Remettre les soucis à Dieu et faire confiance...
Voilà pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous le vêtirez. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent point dans les greniers, et votre Père Céleste les nourrit ! Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Et qui d’entre vous peut, par son inquiétude, prolonger tant soit peu son existence ? Et du vêtement, pourquoi vous inquiéter ? Observer les lis des champs, comme ils croissent : ils ne peignent ni ne filent, et je vous le dis, Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a jamais été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu habille ainsi l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien plus pour vous, gens de peu de foi ! Ne vous inquiétez donc pas en disant : Qu’allons-nous manger ? qu’allons-nous boire ? de quoi allons-nous nous vêtir ? Tout cela les païens le recherchent sans répit, il sait bien votre Père Céleste, que vous avez besoin de toutes ces choses ; Cherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous sera donné par surcroît. Ne vous inquiétez donc pas pour le lendemain : le lendemain s’inquiétera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.

Matthieu 7, 24-27

Bâtir sa maison sur le roc...
«Tout homme qui écoute mes paroles
et les met en pratique,
est comparable à un homme prévoyant
qui a bâti sa maison sur le roc.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé,
la tempête a soufflé et s’est abattue sur cette maison ;
la maison ne s’est pas écroulée,
car elle était fondée sur le roc.
Et tout homme qui écoute mes paroles
sans les mettre en pratique,
est comparable à un homme insensé
qui a bâti sa maison sur le sable.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé,
la tempête a soufflé, elle a secoué cette maison ;
la maison s’est écroulée,
et son écroulement a été complet. »

Matthieu 19, 3-6

L’union conjugale entre dans le projet créateur de Dieu…
Des pharisiens s’approchèrent de Jésus.
Pour le mettre à l’épreuve,
ils lui demandèrent : « Est-il permis de renvoyer sa femme
pour n’importe quel motif ? »
Il répondit : « N’avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, les fit mâle et femelle et qu’il a dit :
Voilà pourquoi l’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme,
et les deux seront une seule chair.
A cause de cela, ils ne sont plus deux mais une seule chair.
Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni ! »

Matthieu 22, 35-40

L’amour, le plus grand des commandements...
Un docteur de la loi posa une question à Jésus
pour le mettre à l’épreuve :
« Maître, dans la loi, quel est le grand commandement ? »
Jésus lui répondit :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur,
de toute ton âme et de tout ton esprit.
Voilà le grand, le premier commandement.
Et voici le second, qui lui est semblable :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Tout ce qu’il y a dans l’Ecriture,
– dans la Loi et les Prophètes –
dépend de ces deux commandements. »

Jean 2, 1-11

Jésus participe aux noces de Cana…
Il y avait un mariage à Cana en Galilée.
La mère de Jésus était là.
Jésus aussi avait été invité au repas de noces
avec ses disciples.
Or, on manqua de vin ;
la mère de Jésus lui dit :
« Ils n’ont plus de vin ».
Jésus lui répond : « Femme que me veux-tu ?
Mon heure n’est pas encore venue. »
Sa mère dit aux serviteurs :
« Faites tout ce qu’il vous dira ! ».
Or, il y avait là six jarres de pierre
pour les ablutions rituelles des juifs ;
chacune contenait environ cent litres.
Jésus dit aux serviteurs :
« Remplissez d’eau ces jarres »
Et ils les remplirent jusqu’au bord.
Il leur dit :
« Maintenant puisez, et portez-en au maître du repas ! »
Ils lui en portèrent.
Le maître du repas goûta l’eau changée en vin.
Il ne savait pas d’où venait ce vin,
mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l’eau.
Alors le maître du repas interpelle le marié et lui dit :
« Tout le monde sert d’abord le bon vin, et lorsque les gens ont bien bu,
on apporte le moins bon.
Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »
Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit.
C’était à Cana en Galilée.
Il manifesta sa gloire,
et ses disciples crurent en lui.

Jean 6, 34-40

Les gens lui dirent alors :
« Maître, donne-nous toujours de ce pain-là. »
Jésus leur déclara :
« Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai dit : vous m’avez vu et pourtant vous ne croyez pas. Chacun de ceux que le Père me donne viendra à moi et je ne rejetterai jamais celui qui vient à moi, car je suis descendu du ciel pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé et non pas ma volonté. Voici ce que veut celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ramène tous de la mort à la vie au dernier jour. Oui, voici ce que veut mon Père : que tous ceux qui voient le Fils et croient en lui aient la vie éternelle et que je les ramène de la mort à la vie au dernier jour. »

Jean 15, 5 + 9-12

Demeurer dans l’amour du Christ
Jésus dit : « Je suis la vigne, vous êtes les sarments : celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là portera du fruit en abondance car en dehors de moi vous ne pouvez rien faire... Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez ce que vous voudrez et cela vous arrivera. Ce qui glorifie mon Père, c’est que vous produisiez du fruit en abondance et que vous soyez pour moi des disciples. Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés : demeurez dans mon amour. Si vous observez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite.
Voici mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »

Les Epîtres adressent l’enseignement des apôtres aux premiers chrétiens.

Romains 8, 31-39 (extraits)

Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu
Que dirons-nous de plus ? Si Dieu est pour nous, qui peut être contre nous ? Il n’a même pas refusé son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment ne nous donnerait-il pas tout avec son Fils ? Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Personne, car Jésus-Christ est celui qui est mort, bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il prie pour nous. Qui peut nous séparer de l’amour du Christ ? La souffrance le peut-elle, ou bien l’angoisse, ou encore la persécution, la faim, la pauvreté, le danger, la mort ? Mais en tout cela nous remportons la plus complète victoire par celui qui nous a aimés. Car j’ai la certitude que rien ne peut nous séparer de son amour : ni la mort, ni la vie, ni les forces d’en bas, ni aucune autre chose créée, rien ne pourra jamais nous séparer de l’amour que Dieu nous a manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.

Romains 12, 1-2, 9-18

Je vous exhorte donc, frères, au nom de la miséricorde de Dieu, à vous offrir vous-mêmes en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu : ce sera là votre culte spirituel. Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence, pour discerner quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bien, ce qui lui est agréable, ce qui est parfait.
Au nom de la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun d'entre vous : n'ayez pas de prétentions au-delà de ce qui est raisonnable, soyez assez raisonnables pour n'être pas prétentieux, chacun selon la mesure de foi que Dieu lui a donnée en partage. En effet, comme nous avons plusieurs membres en un seul corps et que ces membres n'ont pas tous la même fonction, ainsi, à plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ, étant tous membres les uns des autres, chacun pour sa part. Et nous avons des dons qui diffèrent selon la grâce qui nous a été accordée. Est-ce le don de prophétie ? Qu'on l'exerce en accord avec la foi. L'un a-t-il le don du service ? Qu'il serve. L'autre celui d'enseigner ? Qu'il enseigne. Tel autre celui d'exhorter ? Qu'il exhorte. Que celui qui donne le fasse sans calcul, celui qui préside, avec zèle, celui qui exerce la miséricorde, avec joie. Que l'amour soit sincère. Fuyez le mal avec horreur, attachez-vous au bien. Que l'amour fraternel vous lie d'une mutuelle affection ; rivalisez d'estime réciproque. D'un zèle sans nonchalance, d'un esprit fervent, servez le Seigneur. Soyez joyeux dans l'espérance, patients dans la détresse, persévérants dans la prière. Soyez solidaires des saints dans le besoin, exercez l'hospitalité avec empressement. Bénissez ceux qui vous persécutent ; bénissez et ne maudissez pas. Réjouissez-vous avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent. Soyez bien d'accord entre vous : n'ayez pas le goût des grandeurs, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne vous prenez pas pour des sages. Ne rendez à personne le mal pour le mal ; ayez à cœur de faire le bien devant tous les hommes. S'il est possible, pour autant que cela dépende de vous, vivez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez pas vous-mêmes, mes bien-aimés, mais laissez agir la colère de Dieu, car il est écrit : A moi la vengeance, c'est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger, s'il a soif, donne-lui à boire, car, ce faisant, tu amasseras des charbons ardents sur sa tête. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien.

Romains 15 ,1-13

Mais c'est un devoir pour nous, les forts, de porter l'infirmité des faibles et de ne pas rechercher ce qui nous plaît. Que chacun de nous cherche à plaire à son prochain en vue du bien, pour édifier. Le Christ, en effet, n'a pas recherché ce qui lui plaisait mais, comme il est écrit, les insultes de tes insulteurs sont tombées sur moi. Or, tout ce qui a été écrit jadis l'a été pour notre instruction, afin que, par la persévérance et la consolation apportées par les Ecritures, nous possédions l'espérance. Que le Dieu de la persévérance et de la consolation vous donne d'être bien d'accord entre vous, comme le veut Jésus Christ, afin que, d'un même cœur et d'une seule voix, vous rendiez gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ. L'accueil fraternel
Accueillez-vous donc les uns les autres, comme le Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu. Je l'affirme en effet, c'est au nom de la fidélité de Dieu que Christ s'est fait serviteur des circoncis, pour accomplir les promesses faites aux pères ; quant aux païens, ils glorifient Dieu pour sa miséricorde, selon qu'il est écrit : C'est pourquoi je te célébrerai parmi les nations païennes, et je chanterai en l'honneur de ton nom. Il est dit encore : Nations, réjouissez-vous avec son peuple. Et encore : Nations, louez toutes le Seigneur, et que tous les peuples l'acclament. Esaïe dit encore : Il paraîtra, le rejeton de Jessé, celui qui se lève pour commander aux nations. En lui les nations mettront leur espérance. Que le Dieu de l'espérance vous comble de joie et de paix dans la foi, afin que vous débordiez d'espérance par la puissance de l'Esprit Saint.

1 Corinthiens 13

L’amour, don du Saint-Esprit
Je pourrais être capable de parler les langues des hommes et celles des anges, mais si je n’ai pas l’amour, mes discours ne sont rien de plus qu’un tambour bruyant ou qu’une cloche qui résonne. Je pourrais avoir le don de transmettre des messages reçus de Dieu, je pourrais posséder toute la connaissance et comprendre tous les secrets, je pourrais avoir toute la foi nécessaire pour déplacer des montagnes, mais si je n’ai pas d’amour, je ne suis rien. Je pourrais distribuer tous mes biens et même livrer mon corps pour être brûlé, mais si je n’ai pas d’amour, cela ne me sert de rien.
L’amour est patient, l’amour est bon, il n’est pas envieux, il ne se vante pas, il n’est pas orgueilleux : l’amour ne fait rien de honteux, il n’est pas égoïste, il ne s’irrite pas, il n’éprouve pas de rancune ; l’amour ne se réjouit pas du mal, mais il se réjouit de la vérité. L’amour permet de tout supporter, il nous fait garder en toute circonstance la foi, l’espérance et la patience.
L’amour est éternel. Les messages reçus de Dieu cesseront un jour, le don de parler en des langues inconnues prendra fin, la connaissance disparaîtra. En effet, nous ne connaissons qu’incomplètement et nous ne donnons qu’incomplètement les messages divins ; mais quand ce qui est parfait viendra, ce qui est incomplet disparaîtra.
Lorsque j’étais enfant, je parlais, pensais et raisonnais comme un enfant ; mais une fois devenu homme, j’ai abandonné tout ce qui est propre à l’enfant. A présent, ce que nous voyons est semblable à une image obscure et reflétée par un miroir ; mais alors, nous verrons face à face. A présent, je ne connais qu’incomplètement ; mais alors, je connaîtrai complètement, comme Dieu me connaît.
Maintenant, ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance et l’amour ; mais la plus grande des trois est l’amour.

Galates 5, 1 et 13-14

Appelés à être libres
Le Christ nous a libérés pour que nous soyons vraiment libres. Demeurez donc fermement dans cette liberté et prenez garde de ne pas redevenir des esclaves. Oui, frères et sœurs, vous avez été appelés à être libres. Seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte pour vivre n’importe comment. Au contraire, laissez-vous guider par l’amour pour vous mettre au service les uns des autres. Car toute loi se résume dans ce seul commandement : « Aime ton prochain comme toi-même ! ».

Ephésiens 4, 1-6

Je vous y exhorte donc dans le Seigneur, moi qui suis prisonnier : accordez votre vie à l'appel que vous avez reçu ; en toute humilité et douceur, avec patience, supportez-vous les uns les autres dans l'amour ; appliquez-vous à garder l'unité de l'esprit par le lien de la paix.
Il y a un seul corps et un seul Esprit, de même que votre vocation vous a appelés à une seule espérance ; un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous, qui règne sur tous, agit par tous, et demeure en tous.

Ephésiens 5, 1-9 (extraits)

Nous sommes des enfants de lumière
Puisque vous êtes les enfants que Dieu aime, efforcez-vous d’agir comme lui. Que votre façon de vivre soit inspirée par l’amour, à l’exemple du Christ qui vous a aimés et a donné sa vie pour nous, comme une offrande et un sacrifice dont l’agréable odeur plaît à Dieu. Par votre union avec le Seigneur, vous êtes dans la lumière. Par conséquent, conduisez-vous comme des personnes qui appartiennent à la lumière, car la lumière produit toute sorte de bonté, de droiture et de vérité.

Dans la tradition chrétienne, la relation conjugale est souvent comprise comme une parabole de la relation entre Dieu et son peuple, entre le Christ et l’Eglise. En lisant ces passages bibliques qui peuvent nous choquer à l’époque de la parité homme-femme, il ne faut pas oublier que ces textes ont été écrits dans un contexte patriarcal et qu’il s’agit de les interpréter en tenant compte de la société actuelle : alors nous verrons qu’ils sont pleins d’enseignements judicieux...

Ephésiens 5, 21-33

Soumettez-vous les uns aux autres à cause du respect que vous avez pour le Christ. Femmes, soyez soumises à vos maris, comme vous l’êtes au Seigneur. Car le mari est le chef de sa femme, comme le Christ est le chef de l’Eglise. Le Christ lui-même est le Sauveur de l’Eglise qui est son corps. Ainsi, les femmes doivent se soumettre en tout à leurs maris de la même façon que l’Eglise se soumet au Christ.
Maris, aimez vos femmes de la même façon que le Christ a aimé l’Eglise et donné sa vie pour elle. Il a agi ainsi pour rendre l’Eglise digne d’être à Dieu, après l’avoir purifiée par l’eau et par la parole ; car il voulait se présenter à lui-même l’Eglise dans toute sa beauté, pure et sans défaut, sans tache ni ride ni aucune autre imperfection. Les maris doivent donc aimer leur femme comme ils aiment leur propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. En effet, personne n’a jamais haï son propre corps ; au contraire, on le nourrit et on en prend soin, comme le Christ le fait pour l’Eglise, parce que nous sommes membres de son corps. Comme le déclare l’Ecriture : « A cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ». C’est une vérité secrète, importante, qui est révélée dans ce passage ; pour ma part, j’estime qu’elle se rapporte au Christ et à l’Eglise. Mais elle s’applique aussi à vous : il faut que chaque mari aime sa femme comme lui-même, et que chaque femme respecte son mari.

Philippiens 4, 4-9

Réjouissez-vous dans le Seigneur en tout temps ; je le répète, réjouissez-vous. Que votre bonté soit reconnue par tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute occasion, par la prière et la supplication accompagnée d'action de grâce, faites connaître vos demandes à Dieu. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus Christ.
Au reste, frères, tout ce qu'il y a de vrai, tout ce qui est noble, juste, pur, digne d'être aimé, d'être honoré, ce qui s'appelle vertu, ce qui mérite l'éloge, tout cela, portez-le à votre actif. Ce que vous avez appris, reçu, entendu de moi, observé en moi, tout cela, mettez-le en pratique. Et le Dieu de la paix sera avec vous.

Colossiens 3, 12-17

Bonté, patience, pardon, reconnaissance sont des clés pour vivre ensemble selon l’esprit de l’Evangile.
Vous êtes membres du peuple de Dieu ; Dieu vous a aimés et vous a choisis pour que vous soyez à lui. C’est pourquoi vous devez vous revêtir d’affectueuse bonté, de bienveillance, d’humilité, de douceur et de patience. Supportez-vous les uns les autres et pardonnez-vous réciproquement, toutes les fois que l’un de vous a une raison de se plaindre d’un autre. Vous devez vous pardonner comme le Seigneur vous a pardonné. Et par-dessus tout, ayez de l’amour, ce lien qui vous permettra d’être parfaitement unis. Que la paix du Christ dirige vos cœurs ! C’est en effet à cette paix que Dieu vous a appelés ensemble, comme membres d’un seul corps. Soyez reconnaissants. Que la parole du Christ, avec toute sa richesse, habite en vous. Instruisez-vous et avertissez-vous les uns les autres avec une pleine sagesse. Chantez à Dieu, de tout votre cœur et avec reconnaissance, des psaumes, des hymnes et des cantiques inspirés par l’Esprit. Dans tout ce que vous faites ou dites, agissez au nom du Seigneur Jésus, en remerciant par lui Dieu le Père.

Hébreux 13, 1-5

L’amour fraternel pratique la solidarité et l’hospitalité
Ne cessez pas de vous aimer les uns les autres. Rappelez-vous que vous devez bien accueillir ceux qui viennent chez vous. Souvenez-vous de ceux qui sont en prison comme si vous étiez en prison avec eux. Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités comme si vous étiez maltraités de la même manière qu’eux. Que le mariage soit respecté par tous. Ne vous laissez pas dominer dans votre conduite par l’amour de l’argent. Contentez-vous de ce que vous avez, car Dieu a dit : « Je ne te laisserai jamais, je ne t’abandonnerai jamais. »

1 Pierre 3,1-9

Le témoignage chrétien dans la vie conjugale
Vous, de même, femmes, soyez soumises à vos maris, afin que, même si quelques-uns refusent de croire à la Parole, ils soient gagnés, sans parole, par la conduite de leurs femmes, en considérant votre conduite pure, respectueuse. Que votre parure ne soit pas extérieure : cheveux tressés, bijoux d'or, toilettes élégantes ; mais qu'elle soit la disposition cachée du cœur, parure incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu. C'est ainsi qu'autrefois se paraient les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris : telle Sara, qui obéissait à Abraham, l'appelant son seigneur, elle dont vous êtes devenues les filles en faisant le bien, et en ne vous laissant troubler par aucune crainte.
Vous les maris, de même, menez la vie commune en tenant compte de la nature plus délicate de vos femmes ; montrez-leur du respect, puisqu'elles doivent hériter avec vous la grâce de la vie, afin que rien n'entrave vos prières.
Les impératifs de la vie communautaire
Enfin, soyez tous dans de mêmes dispositions, compatissants, animés d'un amour fraternel, miséricordieux, humbles. Ne rendez pas le mal pour le mal, ou l'insulte pour l'insulte ; au contraire, bénissez, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la bénédiction.

1 Jean 3, 18-24

Mes petits enfants,
n'aimons pas en paroles et de langue,
mais en acte et dans la vérité ;
à cela nous reconnaîtrons que nous sommes de la vérité,
et devant lui nous apaiserons notre cœur,
car, si notre cœur nous accuse,
Dieu est plus grand que notre cœur et il discerne tout.
Mes bien-aimés,
si notre cœur ne nous accuse pas,
nous nous adressons à Dieu avec assurance ;
et quoi que nous demandions, nous l'obtenons de lui,
parce que nous gardons ses commandements
et faisons ce qui lui agrée.
Et voici son commandement :
adhérer avec foi à son Fils Jésus Christ
et nous aimer les uns les autres,
comme il nous en a donné le commandement.
Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui.
Par là nous reconnaissons qu'il demeure en nous,
grâce à l'Esprit dont il nous a fait don.

1 Jean 4, 7-12 et 16 b

L’amour est un don de Dieu qui nous engage
Mes amis, aimons-nous les uns les autres, car l’amour vient de Dieu. Quiconque aime est enfant de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour. Voici comment Dieu a manifesté son amour pour nous : il a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous ayons la vie par lui. Et l’amour consiste en ceci : non pas que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils pour que, grâce à son sacrifice, nos péchés soient pardonnés. Mes amis, si c’est ainsi que Dieu nous a aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres ; personne n’a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous et son amour se manifeste parfaitement en nous.
Dieu est amour ; celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui.

Apocalypse 19, 1-9

Ensuite j'entendis comme la grande rumeur d'une foule immense qui, dans le ciel, disait : Alléluia ! Le salut, la gloire et la puissance sont à notre Dieu.
Car ses jugements sont pleins de vérité et de justice. Il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre de sa prostitution, et il a vengé sur elle le sang de ses serviteurs.
Et de nouveau ils dirent : Alléluia ! Et sa fumée s'élève aux siècles des siècles.
Les vingt-quatre anciens et les quatre animaux se prosternèrent,
ils adorèrent le Dieu qui siège sur le trône et dirent :
Amen. Alléluia !
Alors sortit du trône une voix qui disait : Louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs, vous qui le craignez, petits et grands !
Et j'entendis comme la rumeur d'une foule immense,
comme la rumeur des océans,
et comme le grondement de puissants tonnerres.
Ils disaient :
Alléluia ! Car le Seigneur, notre Dieu tout-puissant, a manifesté son Règne.
Réjouissons-nous, soyons dans l'allégresse et rendons-lui gloire, car voici les noces de l'agneau. Son épouse s'est préparée,
il lui a été donné de se vêtir d'un lin resplendissant et pur, car le lin, ce sont les œuvres justes des saints.
Un ange me dit : Ecris !
Heureux ceux qui sont invités au festin des noces de l'agneau !
Puis il me dit : Ce sont les paroles mêmes de Dieu.
Alors je me prosternai à ses pieds pour l'adorer,
mais il me dit : Garde-toi de le faire !
Je suis un compagnon de service, pour toi et pour tes frères qui gardent le témoignage de Jésus. C'est Dieu que tu dois adorer, car le témoignage de Jésus, c'est l'esprit de la prophétie.